28 février 2016

Les établissements

Refuser et déjouer les Mercredis imposés en mars : rassemblement intersyndical le 2 au rectorat !

Les mobilisations nationales et locales (pétitions, prises de positions dans les instances et réunions internes, interventions incessantes du S3 auprès du Cabinet du Recteur) ont pesé et contraint le rectorat à réduire ses ambitions : il encourage désormais les chefs d’établissement à recourir au « distanciel » et à reporter les réunions après le DNB.

Et pour cause : la profession a pu se rendre compte de la vacuité insondable des réunions et de l’absurdité des plans de formation, établis parfois dans le mépris total de la vie privée, avec menaces et pressions à l’appui.
Face à une profession remontée qui sait désormais que les réunions hors temps de service sont manifestement illégales, même avec ordres de missions, le recteur de Lille en est réduit à recourir au calendrier scolaire 2015-2016 (arrêté du 16-4-2015 - J.O. du 17-4-2015 ) pour tenter d’imposer une demi-journée sur le cycle 3. Les bassins ont été répartis sur 4 zones à cet effet (http://www.lille.snes.edu/spip.php?article3141), et les professeurs de collèges et les professeurs des écoles DE PLUSIEURS SECTEURS y seront regroupés « en masse », ce qui en garantit le néant pédagogique.

Dans ces conditions, le SNES-FSU de Lille invite à une réflexion collective dans chaque collège pour déterminer la modalité d’action à privilégier :
un préavis de grève a été déposé par la FSU pour chacun des mercredis concernés, permettant de ne pas travailler, y compris la matinée.
Un rassemblement intersyndical a été décidé le mercredi 2 mars à 15H devant le rectorat à Lille pour manifester notre refus du formatage hors temps de service : les collègues des bassins 1-2-3-4 pourront ainsi ne pas pas participer à leur réunion de façon visible, rejoint par les collègues convoqués les autres mercredis.
En tout état de cause, le SNES-FSU appelle les collègues à exprimer par tous les moyens leur rejet du dispositif et de la réforme qui ne pourra être concrètement mise en œuvre sans eux : recours à la grève (toute la période jusqu’aux vacances d’été est couverte), mais aussi prises de paroles, refus ostensible ou passif de prendre part à de vaines discussions.

L’IDEE EST DE CONTINUER A FAIRE EN SORTE, PAR TOUS LES MOYENS, QUE LES REUNIONS NE SE DEROULENT JAMAIS COMME PREVU, AFIN DE REDUIRE LEUR NOMBRE A PEAU DE CHAGRIN.

NI LES CHEFS D’ETABLISSEMENT, NI LES IPR-IA, NI les IEN (aucun rapport hiérarchique ne nous lie à eux)
 NE PEUVENT LIMITER NOTRE LIBERTE D’OPINION, GARANTIE PAR LE STATUT DES FONCTIONNAIRES.
 NE PEUVENT INVOQUER LE DEVOIR DE RESERVE OU UN PRETENDU DEVOIR D’OBEISSANCE POUR OBTENIR NOTRE SILENCE OU EXIGER NOTRE PARTICIPATION A DES TRAVAUX « DE GROUPES » ET AUTRES « ATELIERS »