Communiqué de presse du SNES-FSU sur la rentrée 2017

Enfumage à tous les étages - Derrière les effets d’annonce, les faits !

Le recteur de l’académie de Lille annonce 660 créations de postes (écoles, collèges, lycées) pour la rentrée 2017 et ne comprend donc ni les critiques, ni le vote contre du SNES-FSU dans les instances.

Et pourtant, le décryptage des dotations ne laisse aucun doute : 

 45 équivalents temps plein seraient attribués pour les lycées les plus « fragiles » selon le ministère (27 LEGT et 12 LP). En réalité, depuis 4 ans, ces moyens étaient déjà attribués dans les heures données par le rectorat à ces établissements, en prenant en compte les pourcentages de catégories socioprofessionnelles défavorisées.
Les moyens supplémentaires de cette année n’en sont donc pas. Il arrive même que des lycées « fragiles » perdent des moyens (lycée Condorcet Lens - 29 heures soit – 1,5 postes ; LP Turgot Roubaix – 14 heures pour un nombre d’élèves plus important en 2017 qu’en 2016)

 L’an dernier en collège (rentrée 2016), un mystérieux « lissage Belkacem » a abouti à des dotations supérieures à ce qui était attendu. Et oui, il fallait vendre la réforme du collège et montrer qu’elle ne réduisait pas les moyens pour supprimer de postes. Cette année, plus de « lissage Belkacem », l’augmentation de moyens annoncée ne se voit pas puisqu’ …. elle a eu lieu l’an dernier ! De nombreux collèges perdront des classes en septembre 2017 et ce n’est sans doute qu’un début !

 Le recteur annonce 2125 emplois créés depuis 2013 dans l’académie, oubliant le passif de ses prédécesseurs : 6000 suppressions de postes entre 1998 et 2012

Karine Boulonne secrétaire académique du SNES-FSU
Willy Leroux secrétaire départemental 59 du SNES-FSU
Jean-François Caremel secrétaire départemental 62 du SNES-FSU