Madame le Recteur,

Selon les termes de la circulaire 2009-148 du 13 juillet 2009, l’histoire des arts fait l’objet en classe de troisième d’une évaluation orale en vue de l’obtention du Diplôme National du Brevet.

Cette évaluation revêt donc une importance certaine pour les personnels enseignants, puisqu’elle présente désormais un caractère obligatoire, outre le fait qu’elle est sanctionnée d’une note affectée d’un coefficient 2 à l’examen. C’est la raison pour laquelle, depuis la mise en place de l’enseignement de l’histoire des arts, le SNES-FSU s’est employé à obtenir un véritable cadrage de la mise en œuvre de l’entretien oral.

Pour autant, en dépit du courrier émanant de la DGESCO n°2010-0194 en date du 24 novembre 2010, et des instructions que vous avez transmises aux chefs d’établissement le 17 mars 2011, il semble que sur le terrain, plusieurs directions d’établissement aient opéré des choix qui mettent en péril l’égalité devant un examen national, et/ou risquent de perturber le fonctionnement des collèges concernés.
Il apparaît par exemple que, dans un certain nombre d’entre eux, le passage des élèves à l’entretien s’étale sur 3 ou 4 semaines, ce qui génère un temps de préparation et de révision sensiblement différent selon les candidats. Cela retentit par ailleurs sur le bon déroulement de tous les enseignements qui se tiennent en parallèle et qui, pour certains, sont dans une phase décisive en vue du passage des épreuves écrites.

C’est pourquoi la section académique souhaite attirer votre attention sur la nécessité d’un cadrage académique du calendrier des épreuves, qui pourraient se dérouler la même semaine pour les collèges du Nord et du Pas-de-Calais. Ceci permettrait de préserver l’égalité des candidats devant l’examen, et donnerait l’occasion à l’ensemble des collègues volontaires qui ont suivi les élèves dans leur parcours d’histoire des arts de participer à leur évaluation. Cela contribuerait également à ce que la composition des jurys ne se limite pas aux professeurs d’arts et d’histoire-géographie, comme nous l’avons relevé dans les collèges où l’examen se déroule parfois sur 4 semaines.

Nous vous prions de croire, Madame le Recteur, en notre dévouement au service public d’Education nationale.