Le Snes a rappelé son attachement à l’équilibre entre les missions.
Le Snes défend une vision du métier organisée autour de trois missions : le professeur documentaliste est enseignant, organisateur des ressources pédagogiques et acteur de l’ouverture sur l’environnement.

Si la future circulaire doit s’organiser autour de ces trois missions, elle doit avant tout aboutir à une meilleure reconnaissance des spécificités du métier de professeur documentaliste et en particulier de sa mission pédagogique. La circulaire de missions doit donc impérativement éclaircir la disposition du décret de 2014 qui prévoit le décompte de 2 heures pour 1 heure d’enseignement, pour que cessent les interprétations abusives sur le terrain.

A l’heure actuelle, le projet de circulaire crée un net déséquilibre entre la mission enseignante et celle de gestionnaire ; le Ministère s’entête dans sa définition du métier de professeur documentaliste et s’éloigne un peu plus des revendications de la profession.

L’axe définissant la mission pédagogique cantonne le rôle pédagogique du professeur documentaliste à une « contribution », une « médiation documentaire » voire une ingénierie pédagogique, tandis que l’axe consacré à la politique documentaire (fortement teintée de numérique) est renforcé.

Le secteur « professeurs documentalistes » du Snes de Lille, suite aux travaux réalisés lors du stage « prof doc » du 18 octobre au lycée Baggio de Lille, a fait remonter au représentants du Snes national ses réflexions sur le projet de circulaire :

Le prochain groupe de travail au Ministère est fixé au mercredi 11 janvier 2017.

Dès à présent, inscrivez vous au prochain stage académique, qui aura lieu le mardi 17 janvier dans un établissement scolaire de Lille (lieu en attente de confirmation) !

Voir le projet de circulaire de missions et l’analyse du Snes.