25 juin 2021

Les articles des Bulletins Académiques

BA323 - Echos des établissements : tambouille vs code de l’éducation

PRENEZ
 une dotation exsangue,
 un mode de gestion peu transparent et dilatoire,
 une confusion entre autonomie de l’établissement et autonomie du chef d’établissement,
 3 suppressions arbitraires de supports de titulaires en février sans travail précis sur le TRMD,
 un refus d’appliquer le code de l’éducation :
• en février, pas de vote de l’emploi de la dotation à l’ordre du jour du CA,
• en février, le vote sur l’ordre du jour du CA permet de l’ajouter,
• malgré le vote contre cet emploi de la dotation, pas de reconvocation du CA.
 rebelote en juin avec toujours aucune information suffisamment précise sur l’emploi de la dotation et sur les raisons des choix.

ET VOUS OBTENEZ
 87 % de grévistes en février,
 des BMP de 18h ou plus finalement recréés pour remplacer les supports de titulaires mais des CSD de quotité inférieure ont parfois été nommés,
 au lieu d’un seul, deux professeurs dont il va falloir concilier les emplois du temps puisqu’il s’agit de postes partagés,
 des collègues très en colère,
 des élu.e.s qui, avec l’aide des collègues, donnent eux-mêmes/elles-mêmes des indicateurs pour permettre d’avoir une vue d’ensemble (nombre d’HSA, nombre d’heures en effectifs réduits, nombre d’élèves pris en charge).
Tout cela pour des raisons idéologiques et managériales :
 le mot TRMD est tabou,
 et surtout, il faut garder la main et des marges de manœuvre.

Il est vrai que la réforme du lycée et les dotations restreintes rendent la projection difficile ; il est vrai que la persévérance des élu.e.s à vouloir dialoguer tout en réclamant la transparence et l’application du code de l’éducation a permis des avancées. Mais restent des questions : quel TRMD est remonté en février au rectorat ? Quel est l’intérêt général dans tout cela ?