Depuis septembre 2020, tout jeune de 16 ou 17 ans doit être en formation, en parcours d’accompagnement ou d’insertion, en service civique ou en emploi. Le constat fait par les services régionaux et académiques montre l’ampleur catastrophique de la situation et les conséquences d’une politique de sous-investissement dans l’Education nationale :
– 12 600 des 16-17 ans (soit 7.8% d’entre eux) ne sont ni en étude, ni en emploi. Proportionnellement à sa population, notre région cumule les difficultés sociales et détient de nombreux records en la matière :
– 1 jeune sur 10 est sans abri ou en foyer et 2 jeunes sur 10 ne vivent plus avec leur(s) parent(s).
– Dans la tranche d’âge des 15/24 ans, la région a le plus fort taux de chômage (17%) et le 2e plus fort taux de pauvreté (18.3%) en France. Au moment où les moyens pour l’éducation prioritaire sont remis en cause par les CLA, cette politique d’économies doit être revue, surtout que les entreprises subventionnées par milliards par l’État et la Région, ne prennent pas en charge ces jeunes. L’investissement dans l’Education nationale est le seul moyen de résorber la précarité des jeunes.
Thierry Quétu