Nous avons interrogé le rectorat sur les raisons qui l’ont amené à décider de l’indemnité minimale pour la rupture conventionnelle d’une AESH (3 750€ pour 12 ans d’ancienneté) , considérant que seul le critère d’un métier en tension a été pris en compte et que les deux autres critères : ancienneté et sécurisation du parcours professionnel ne l’avaient pas été. La réponse a été ahurissante : afin de ne pas créer d’injustice ni ...d’appel d’air. Nous avons répondu que l’appel d’air n’était pas lié au montant de l’indemnité mais à la possibilité de cette rupture dans la Fonction publique.

Dans l’éducation nationale, y a-t-il une profession qui ne soit pas en tension ? C’est vraiment la double peine : les collègues mal payés, méprisés pendant des années devraient aussi continuer à l’être au moment de la rupture ? Pourquoi ? Parce qu’en refusant de créer des métiers aux conditions de travail et salaires attractifs, l’éducation nationale fait en sorte que ces métiers ne rencontrent pas suffisamment de candidats. Double peine et spirale infernale !