Lors du conseil syndical du mardi 18 janvier il a été décidé de faire un rassemblement devant les rectorat le mercredi 2 février à partir de 14h30. Les autres organisations syndicales ont relayé et nous étions environ une centaine de personnes présentes ce mercredi. Le SNES-FSU, le SNALC, la CGT, SUD et AD ont été reçu en audience environ 2h.

3 Points ont été abordés : la mise en place à la rentrée 2011, la formation et les mutations des collègues de Génie et de Physiques.

Mise en place de la réforme de la voie technologique STI2D et STL.

Le rectorat, ainsi que le ministère, font toujours état d’un effondrement des effectifs en STI au cours de 8 dernières années (-20% au niveau national) mais sans jamais faire le parallèle avec la chute démographique sur ces mêmes années.

Certes les objectifs sont ambitieux : http://eduscol.education.fr/cid53262/nouveaux-enjeux.html

Le courrier du 9 août du ministre aux recteurs est significatif à cet égard :

« Les objectifs nationaux prévisionnels sont, à terme pour la série STI2D, de scolariser 35 % d’élèves de plus que la série STI en 2009-2010. Pour la série STL rénovée, l’augmentation pourrait atteindre 25 %. S’agissant de la série STI2D, l’augmentation susmentionnée permettrait de retrouver des effectifs qui étaient ceux de la série STI à la fin des années 1990 »
L’évolution de l’offre de formation technologique industrielle doit permettre de poursuivre le double objectif d’accroissement du nombre de bacheliers technologiques industriels et d’accueil d’un nombre croissant de jeunes filles dans la série STI2D ».

Mais la réalité sur le terrain est tout autre.
Pour la série STI, pour l’année scolaire 2010-2011, c’est 1370 élèves, dans 25 établissements qui suivent ces formations technologiques (voir document joint).

À la rentrée 2011, 4 établissements n’offriront plus ces formations (Beaupré à Haubourdin ; J Rostand à Tourcoing ; E Couteaux à St Amand et Jacquard à Caudry). Les capacités d’accueil seront 1335 places soit en diminution de 2,5%. Elles ne représentent que 6,7 % des élèves de premières prévus dans l’enseignement public l’an prochain.

Pour les STL, les places offertes semblent être identiques à celles de l’an dernier.

Pour atteindre ces objectifs, nous demandons une réelle campagne d’information auprès des collégiens de 3e, ainsi que ceux de 2d. Les EE ne sont plus déterminants pour la poursuite d’études en cycle terminal.

Ces prévisions d’effectifs et les très fortes diminutions des DHG dans les établissements technologiques ne sont pas un signe positif et encourageant de cette soi-disant volonté de re-dynamiser cette voie technologique industrielle.

La formation.

108 collègues vont suivre la formation dans 3 établissements, assurée par 15 formateurs. Elle est de 240 heures. En réalité c’est 108 h en présentiel (18 semaines).

Pour les 132 h restantes, soit 22 semaines, nous n’avons pas eu de réelle réponse. Est-ce un temps de formation « supposée » sur la plate forme perform@nce, en regroupement de stagiaires ou hors temps de travail ?

Cette formation a lieu la même journée en fonction des lieux de stage. Elle se fera pour des collègues (très peu d’après le rectorat) hors du temps de travail. Pour ceux qui travaillent ce jour-là, certains seront remplacés en interne, d’autres devront récupérer. C’est inadmissible. C’est une augmentation de la charge de travail entre les cours à assurer, l’auto-formation et la mise en place de cette réforme dans les établissements.

Nous allons réaliser une enquête sur ce point.

Mouvement pour la rentrée 2001.

 Le rectorat nous a annoncé lors de cette audience que le mouvement technologie collège serait ouvert aux professeurs de STI pour une mutation à titre définitif tout en gardant leur valence.

 En revanche, d’autres annonces sont beaucoup plus inquiétantes. Pour les MCS des collègues de STI et de physiques appliquées (chimie ?) la règle du dernier arrivé ne sera pas forcément appliquée. Les collègues qui suivront la formation et qui seront en MCS seront reçus par le rectorat et Mme le Recteur pourrait revenir sur cette MCS. Sur quel critère ?