En écho au courrier du 10 juin envoyé par la section académique, les représentants du SNES au CTPA du 16 juin ont de nouveau interpellé le Recteur sur cette question dans la déclaration préliminaire et au titre des questions diverses.

Nous avons demandé un bilan chiffré par discipline des personnels mobilisés pour la correction par rapport aux effectifs mobilisables dans le public et le privé ; nous n’avons pas eu de réponse précise sur ce point, le rectorat répondant que le nombre des correcteurs avait considérablement augmenté (ce qui correspondait à nos premières demandes) et que certains qui paraissaient « libres » seraient convoqués. Là où l’amélioration des conditions de correction aurait pu passer par une convocation beaucoup plus large des personnels, peu d’espoir, donc. Le recteur a également dit qu’il lui semblait « de bon sens » qu’une fois les copies prises en charge, les correcteurs devaient être dispensés de surveillance.

Mais le recteur s’est engagé à explorer les pistes suivantes : avancée de la réunion d’harmonisation en Histoire-Géographie (vendredi 26 après-midi), suppression d’une commission en Philosophie (seule la première est maintenue), avancée de la prise en charge des copies en Littérature (22 juin au lieu du 23).

Si ces propositions que nous avions faites se concrétisaient, elles seraient à mettre à l’actif de la mobilisation des personnels et de leurs représentants ; dès février, un courrier, appuyé par une pétition, avait été envoyé au recteur et avait permis une avancée sur quelques disciplines (baisse du nombre de copies en Histoire-Géographie, par exemple) et sur la notion même de reconquête du mois de juin puisque la plupart des établissements de l’académie ont libéré les élèves et qu’il n’est plus question de faire cours et de corriger simultanément. Le rectorat s’est engagé à nous donner des informations plus précises très rapidement. Au vu de ces avancées, nous proposons aux collègues de débattre lors des commissions d’harmonisation pour envisager les suites.

Il est évident que la charge restera lourde et qu’il faudra poursuivre nos actions et notamment contre la pseudo reconquête du mois de juin. Le préavis de grève est maintenu.

Nous avons rappelé que les examinateurs sont amenés à avoir des frais importants pour faire passer le baccalauréat (déplacements, parfois hébergement) et avons demandé que les collègues soient informés de la possibilité d’une avance ; pas de réel engagement sur cette question mais le problème a été soulevé.