Elle a porté les revendications des grévistes sur les cinq principaux dossiers : retrait du projet de transfert des missions et des personnels, abandon des propositions gouvernementales sur les retraites, avenir des aides-éducateurs, des MI-SE, de leur statut et de leurs missions, budget 2003 à revoir pour la rentrée et perspectives budgétaires 2004 pour que l’éducation redevienne une vraie priorité, abandon du projet de loi sur « l’autonomie des universités » pour permettre de rediscuter du dossier.
Les deux ministres ont dû laisser de côté leur proposition d’une réflexion sur le métier d’enseignant et débattre des dossiers présentés par la FSU. Mais ils n’ont apporté aucune réponse de nature à satisfaire les personnels qui sont dans l’action. Ils ont tout renvoyé aux arbitrages du Premier Ministre et à l’après conseil interministériel prévu le 27 mai. Les seules ouvertures minimes qui semblent aujourd’hui possibles portent sur le recrutement des assistants d’éducation et la prise en compte de la pénibilité spécifique de nos métiers dans les retraites. En revanche rien de changé sur le calendrier et le contenu du projet de loi relatif à l’enseignement supérieur.
La FSU estime donc que tout justifie la poursuite de l’action et de la mobilisation. Elle proposera jeudi une rencontre aux autres fédérations de l’éducation.