27 mai 2004

Le Snes-FSU dans l’Académie

GTPA VERIFICATION DES BAREMES DU MOUVEMENT INTRA

Le Rectorat a fait le constat de la baisse des demandeurs pour le mouvement intra. Elle s’explique par la diminution des entrées dans notre académie, à savoir la perte de 600 postes ! Celle-ci aurait du être limitée par l’explosion des cartes scolaires, au nombre de 265, et par l’augmentation de la participation des TZR, inquiets de leur situation. Comme à l’inter, le nombre de titulaires en établissement diminue car tout est fait pour rendre dangereuses les mutations.

Comme il l’avait affirmé dès décembre, et comme nous nous en étions fait l’écho dans notre bulletin académique spécial intra, le Rectorat a insisté sur sa volonté de RESPONSABILISER les collègues et donc de ne pas modifier les vœux de ces derniers même lorsque cela leur fait perdre des points de rapprochement de conjoint et d’enfants. Nous avons rappelé que la responsabilisation passait d’abord par de la pédagogie et que l’on devait faire le constat d’une certaine amélioration avec la diminution des vœux farfelus (rectorat, unité pénitentiaire, université...) ou inutiles (vœux précis derrière un vœu large avec un barème égal ou inférieur, demande de la commune, puis du groupement de communes éponymes ordonnancé...) mais que l’intérêt de tous, était d’affecter au mieux tous les collègues pour éviter les extensions et les demandes de révisions d’affectation. Nous n’avons été suivis ni par le SNALC ni par FO qui considèrent que le plus prudent est de ne rien faire ; les autres organisations ne se sont pas exprimées ! En résumé le Rectorat, a accepté de retirer le type 4 (collège) sur les communes où il n’y a que des collèges, permettant ainsi aux collègues en rapprochement de conjoint d’obtenir les bonifications et le type 1 (lycée) pour les collègues ne pouvant exercer qu’en lycée.

En outre, les collèges REP ont bien reçu les bonifications d’entrée, mais les établissements à la fois REP et sensibles n’ont pas le cumul des 2 bonifications et ce en raison de problèmes techniques même si le rectorat a affirmé partager notre souci d’affecter sur ce type d’établissement des collègues volontaires. Le collège Matisse de Lille comme le LP Ferrer bénéficient des 50 points REP car ils sont violence. Dans tous les cas, nous avons demandé au Rectorat de clarifier cette situation en classant convenablement ces établissements.

Certaines modifications ont tout de même pu être apportées comme la prise en compte des situations familiales pour les collègues ayant envoyé tardivement leurs documents, ou encore l’annulation de vœux (mais pas leur modification). Quelques erreurs d’ancienneté de poste ou de prise en compte de situation ont été rectifiées. La bonification de reconversion a fini par être attribuée malgré les réserves du Rectorat. Par contre, nous nous sommes opposés au Rectorat et n’avons pas de réponse définitive pour l’ancienneté de poste des collègues ex-instituteurs à qui le Rectorat prétend appliquer les règles d’ancienneté de poste du 2d degré et non du 1er degré contrairement à la pratique des 3 dernières années.

Cette année encore, nous déplorons la mauvaise prise en compte des collègues sortant de CLD ou de poste de réadaptation ; le groupe de travail que nous avions réclamé l’an dernier n’a pas eu lieu mais les problèmes demeurent et leur prise en compte après les affectations par le logiciel complique le travail de tous. De la même manière, la situation des collègues de retour de congé parental et ayant perdu leur poste est mal appréhendée car ces collègues se retrouvent victimes de l’extension et non d’une mesure de carte scolaire.

Comme l’an dernier, les élus du SNES sont les seuls à avoir adressé de manière systématique des fiches au Rectorat et à intervenir. Pour avoir adressé à ses syndiqués et à d’autres collègues un courrier en date du 21 mai, mentionnant les barèmes avant et après commission, la représentante du Se-Unsa a présenté ses excuses tout en précisant qu’il s’agissait d’un « regrettable problème technique de logiciel ! » ce qui a contribué à la confusion du début de séance où cette même élue s’est fermement prononcée pour le maintien des situations et la non modifications des barèmes.