Le rectorat récidive : il envoie des ordres de missions à des T.z.r. de S.t.i. pour qu’ils aillent faire de la technologie au collège. Tout ceci
avec menace de suspension sur salaire dans le cas où ils ne rejoindraient pas cette affectation.
Ce problème est récurrent depuis une dizaine d’années ! Il est incroyable que notre administration n’ait toujours pas fait entrer le nombre de professeurs de technologie correspondant aux besoins de notre académie, alors que nous envoyons en masse les stagiaires de cette même discipline dans d’autres académies a leur grand désespoir. Combien de temps faudra
t-il au rectorat pour prendre en compte ce problème alors que nous l’alertons chaque année ?

Deux fois, le S.n.e.s. a mené la bataille afin que de telles pratiques ne se reproduisent plus ; deux fois, le rectorat a mis fin à ces pratiques,
malheureusement pour de courtes durées. La dernière fois, lors d’un groupe de travail paritaire académique de juin 2002, nous avions obtenu qu’il n’y ait plus de nomination forcée en technologie et que l’on fasse appel au volontariat.

Force est de constater que le rectorat ne respecte pas ses engagements.
Comment peut-on comprendre que ceci se fasse avec l’aval de l’inspection, au mépris des qualifications, des textes, du respect des élèves, des parents et des enseignants ?

Le fait qu’un C.a.p.e.t. de technologie existe est bien la preuve qu’il y a des spécificités à l’enseignement de cette discipline et que l’on ne peut envoyer des certifiés des disciplines industrielles pour assurer cet enseignement, d’autant que les collègues de S.t.i. n’ont jamais été formés pour intervenir en collège (pas plus qu’en lycée professionnel).

Il est inquiétant de voir que ce type de confusion s’étend aujourd’hui aussi à la physique et à la physique appliquée !

Toutes ces décisions sont dues aux restrictions budgétaires et il est regrettable que l’inspection les cautionne.

Nous avons vigoureusement protesté auprès des services du rectorat et rappelé les engagements pris. Nous surveillons de très près l’évolution
des situations qui nous ont été signalées.
Nous encourageons tous les collègues à faire savoir à l’inspection et au recteur leur désapprobation face à de telles méthodes et à agir avec nous pour les combattre.