Les rapports à la hiérarchie (chef d’établissement comme IPR), l’augmentation de la charge de travail individuel, l’essor des « prescriptions-remèdes », la litanie des « pratiques vertueuses », les injonctions paradoxales, l’inclusion sans moyens, le recours au numérique, les évaluations permanentes sont autant d’éléments qui bouleversent notre quotidien professionnel dans les établissements du Second Degré, que nous soyons enseignant.e.s, CPE, PsyEN/Dcio, AED ou AESH.
Osons le dire : « quand nous travaillons en milieu hostile, oui le travail fait mal ! ». Et ceci de l’entrée dans le métier jusqu’à la lointaine retraite en passant par toutes les étapes obligées de la carrière...
Une fois les difficultés identifiées, comment montrer que le collectif syndical est un moyen d’action pour redonner du sens à nos métiers et nous permettre ainsi de reprendre la main sur notre quotidien professionnel ?
Quelques propositions soumises à débat lors de ce stage
– discuter entre expert.es de notre travail réel visible et invisible
– nous interroger sur des prescriptions en mettant à leur juste place les expertises extérieures et hiérarchiques
– argumenter face à des « instructeurs » toujours sûrs de leurs critères évidemment garants d’un travail de qualité
– sortir de la tendance à personnaliser face des situations de difficultés
– s’interroger sur le travail collectif et le collectif de travail
– reconstruire un pouvoir d’agir ensemble
Le lieu du stage sera communiqué dans les prochains jours, mais il est d’ores-et-déjà possible de vous inscrire auprès de nous et de déposer la demande dans l’établissement, que vous soyez adhérent.e/non-adhérent.e, titulaires/non-titulaires.
ATTENTION : dépôt de la demande administrative AU PLUS TARD LE MARDI 8 NOVEMBRE