8 avril 2005

Le Snes-FSU dans l’Académie

COMMUNIQUE DE PRESSE « LYCEENS : LE MINISTRE CHOISIT LA REPRESSION »

Après avoir refusé le dialogue, prétendu que le mouvement lycéen était manipulé, le ministre a durci le ton et choisi la répression.

Le SNES condamne les violences policières, les évacuations forcées, les fermetures des lycées alors que les élèves ont fait preuve de leur sens des responsabilités.

Le SNES considère que le ministre porte l’entière responsabilité des violences commises et qu’il sera personnellement responsable en cas de nouveaux incidents.

Il appelle tout le mouvement social, toutes les forces de progrès à se mobiliser pour empêcher l’escalade de la violence.

Le SNES affirme son soutien au mouvement lycéen, demande l’ouverture immédiate de négociation et réitère ses demandes :

 abandon de la loi FILLON

 collectif budgétaire pour assurer la rentrée 2005

 budget 2006 permettant le bon fonctionnement et l’amélioration du service public d’éducation.


COMMUNIQUE DE PRESSE

La section académique du SNES condamne les interventions et les violences policières dont ont été victimes, notamment ce jeudi, les lycéens qui ont signifié leur refus de la loi Fillon par des occupations d’établissements, des Sit-in et des manifestations.
En faisant passer sa loi en force par une procédure d’urgence, M. Fillon relayé par M. le Recteur et M. le Préfet de Lille ont traité par le mépris les revendications des lycéens, des enseignants et des parents d’élèves.

La section académique du SNES réaffirme son soutien au mouvement des lycéens dont les revendications sont aussi celles des enseignants.
Elle demande donc des gestes forts de la part du gouvernement :

 retrait de la loi Fillon

 rétablissement des postes supprimés et collectif budgétaire

 réouverture des négociations pour une autre loi, ambitieuse pour l’éducation

Seuls de tels gestes sont de nature à rétablir le calme dans les établissements.

La section académique du SNES demande que les responsabilités des violences policières de ce 07/04/05 soient recherchées.