Depuis le colloque du SNES national le 7 décembre 2011, l’état de souffrance des enseignants de STI est connu de tous au sein du SNES. Nous partageons également la même analyse sur la réforme STI2D et de ses effets catastrophiques sur les collègues.

Nous avons dénoncé le changement de discipline imposé aux enseignants de STI par le décret du 28 juin 2012, sans obtenir le moindre résultat positif.

De plus, cette année, les collègues sont soumis à une pression supplémentaire avec la préparation des dossiers supports pour les épreuves du premier baccalauréat STI2D en juin 2013.

Dans notre académie, nous avons connaissance de plusieurs situations d’enseignants de STI épuisés et stressés par le travail qu’ils doivent fournir pour mettre en place cette réforme et par toutes les pressions ou demandes de la hiérarchie qui se multiplient ( par ex : tournée de l’inspection générale dans l’académie mi-décembre).

De plus en plus de collègues sont en grande difficulté et en situation de détresse, entraînant des arrêts de travail pour état dépressif, ce qui nous inquiète au plus haut point. Nombreux sont proches du burn-out et nous craignons que certains collègues aillent jusqu’à des actes mettant en cause leur vie personnelle et familiale ainsi que leur santé.

Le SNES ne peut pas rester sans réaction face à ces cas qui se développent dans les différentes académies.

Le ministère de l’éducation national ne peut pas rester sans une réaction d’ampleur face à cette hécatombe chez nos collègues.
La section académique du SNES a interpellé le recteur cette semaine. Voir courrier ci-contre.

Par un courrier du 26 septembre, le SNES National interpellait François Hollande à propos de la réforme des séries technologiques et plus particulièrement sur le changement de discipline des enseignants de STI. Ce courrier est disponible ici

Le secrétaire général de la présidence de la République a répondu au SNES par une lettre du 23 novembre 2012, téléchargeable ici

On peut noter en particulier que « Monsieur Vincent Peillon est cependant bien conscient des conditions regrettables dans lesquelles cette réforme a été engagée ».

Le Comité Hygiène Sécurité et Conditions de Travail Ministériel (CHS CT MEN) a été saisi. (voir le 1er avis de ce document : http://cache.media.education.gouv.fr/file/Securite_et_sante_au_travail/11/9/CHSCTMEN-10-octobre-2012-Avis_232119.pdf)







Le secteur technologique du SNES académique de Lille.




N’hésitez pas à nous communiquer toute information utile sur ce sujet à l’adresse : s3lil@snes.edu