Comment museler la parole et les droits des AESH ?

Le rectorat de Lille préfère écouter les chefs d’établissements que les représentants des AESH !

Le rectorat de Lille a annoncé, lors du Comité technique Académique du 28 janvier 2021 , la mise en place d’un Comité de suivi où il sera question des Pial de l’école inclusive, et qui est censé faire un état des lieux notamment des problèmes rencontrés par les AESH.
Le SNES, avec les autres syndicats de la FSU, réclame depuis des mois un groupe de travail pour traiter tous ces problèmes et surtout trouver des solutions pour améliorer concrètement le quotidien professionnel des AESH.

Quelle différence entre les 2 ?

Une énorme différence ! Dans un groupe de travail, ce sont les organisations syndicales , qui sur la base de leur représentativité aux élections professionnelles , sont réunies. La FSU peut donc y porter fortement la parole des AESH grâce à ses représentants en CTA et grâce au travail de ses représentants à la CCP où elle est majoritaire.
Ce n’est pas le choix fait par la rectrice. Avec l’appui de l’organisation majoritaire chez les chefs d’établissements (l’Unsa - Education) ainsi que la CFDT, elle a décidé de sur-représenter la parole des chefs d’établissements, parfois eux-mêmes chefs de PIAL pour traiter des problèmes rencontrés par les AESH ... et parfois liés directement au management des chefs d’établissements eux-mêmes ! C’est la meilleure façon d’étouffer les revendications des AESH ... et de les mépriser une fois de plus.
La FSU et ses syndicats sont engagés depuis le début, concrètement , dans les écoles et les établissements aux côtés des AESH pour la défense de leurs droits et l’amélioration de leurs conditions de travail.Ils continueront à être à vos côtés au quotidien et à défendre vos droits et vos revendications dans toutes les instances et le comité de suivi à venir.