Les commissions de bac pour les épreuves de spécialité se tiennent demain.
Nous appelons nos adhérent.es à se saisir de cette occasion pour prendre la parole sur le bac pendant les commissions, dans ce contexte où le mouvement social bat son plein.
Un certain nombre de commissions ont été basculées en visio, mais cela n’empêche pas d’intervenir, même de manière courte, au nom du Snes-FSU
Nous proposons donc une trame d’intervention, à adapter selon la situation.

« Les épreuves de spécialité que nous allons corriger ont eu lieu dans un contexte très particulier :
-un mouvement social profond contre une réforme des retraites massivement rejetée, mais un mépris effarant du président et du gouvernement face à ce mouvement et à ce rejet ;
-dans notre secteur, une obstination coupable du ministre à faire appliquer une réforme du bac intenable et absurde : élèves et profs viennent de vivre 6 mois de gavage intensif, qui seront suivis par 3 mois de flou, et à coup sûr d’absentéisme croissant. C’est un non-sens pédagogique dont la seule justification est Parcoursup.

L’an dernier, beaucoup de correcteurs ont pu constater que leurs notes avaient été modifiées, pour ne pas dire manipulées, sans leur consentement. Cette année, le ministre annonce clairement que la correction en ligne sera un outil de surveillance du travail des enseignant.e.s. Dans ce contexte :

 nous aimerions savoir comment les IPR justifient les modifications de notes qui ont eu lieu l’an dernier ;
 nous aimerions savoir si les IPR comptent à nouveau, cette année, modifier les notes sans le consentement des jurys ;
 le SNES appelle à se prémunir au moins du contrôle à distance en corrigeant les copies "hors-ligne", en les téléchargeant en pdf ou en les imprimant dans son établissement ;
 le SNES appelle également à ne pas rentrer les notes au fur et à mesure de la correction, mais à attendre la fin de la période de correction pour le faire. »