25 septembre 2024

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Défendre le droit à l’avortement : rassemblement à Lille le 28/09 à 14H

Défendre le droit à l'avortement : rassemblement à Lille le 28/09 à 14H

Le Snes, avec la FSU, appelle aux côtés de nombreuses organisations à manifester le samedi 28 septembre pour que toutes les personnes disposent du droit effectif à avorter partout en France et dans le monde. Comme tous les ans, le 28 septembre prochain sera la journée internationale pour le droit à l’avortement

À Lille, rassemblement devant l’opéra de Lille à 14h

Menacé dans plusieurs pays et difficile d’accès en France, le droit à l’avortement est un conquis de la lutte des femmes à disposer de leurs corps. La FSU appelle aux côtés de nombreuses organisations à manifester le samedi 28 septembre pour que toutes les personnes disposent du droit effectif à avorter partout en France et dans le monde.

Comme tous les ans, le 28 septembre prochain sera la journée internationale pour le droit à l’avortement. Ce droit fondamental, encore inaccessible pour les femmes dans de nombreux pays, régresse dans d’autres sous la pression de groupes réactionnaires ou des extrême-droites. En Europe, la Pologne, Malte, Andorre, Monaco l’interdisent toujours et la situation en Italie ou en Hongrie demeure inquiétante. Aux Etats-Unis, la Cour Suprême a abrogé en 2022 le droit constitutionnel à l’avortement, ce qui a conduit à son interdiction dans de nombreux Etats. Les femmes d’Amérique latine luttent pour arracher ce droit et le protéger comme en Argentine et en Colombie.

En France, les moyens dédiés à l’avortement sont largement insuffisants pour un accès effectif sur tous les territoires : fermeture de centres d’interruption volontaire de grossesse, périodes de pénuries de pilules abortives, manque de médecins acceptant de pratiquer l’IVG, restriction du délai à 14 semaines.

Dans l’Éducation nationale, le jour de carence s’applique à un arrêt maladie pour IVG. Avorter signifie donc perdre un jour de salaire. Si l’IVG est autorisée et que la liberté d’y recourir est aujourd’hui inscrite dans la constitution, l’exercice plein et entier de ce droit n’est ni garanti, ni rendu accessible par l’Etat pour toutes les personnes.