Ah, il nous aurait presque manqué Gérard ...
Inoxydable pourfendeur de la dépense publique (quitte à considérer que l’évasion fiscale vaudrait mieux que le gaspillage étatique ...), toujours prêt à dénoncer les Français qui ont "des poils dans la main" ... Ce libéral assumé a depuis quelques années pris l’habitude de s’attaquer au temps de travail des enseignants et de prêter main forte à la Cour des Comptes, jamais avare non plus en solutions clés en mains pour rendre les enseignant.e.s français enfin efficaces, à défaut d’être rentables.
C’est la crise du recrutement des enseignants qui a donné à notre bienveillant Gérard une nouvelle opportunité de peser sur le débat public : certainement saisi d’horreur à l’idée qu’il serait nécessaire de dégeler le point d’indice, voire pire, de revaloriser nos carrières sans augmenter notre temps de service, Gérard s’est empressé de rappeler toutes les propositions qui permettraient, selon lui, de faire cesser la gabegie dans l’éducation nationale.
Voici un résumé des conclusions du rapport de la commission des finances, signé de son « rapporteur spécial » ... Décrypté par la section académique lors du stage du 13 juin.