Le groupe de travail est réuni ce lundi matin depuis 8h30.
A cette heure (17h30) toutes les disciplines ont été traitées et vérifiées.
(Les adhérents ont reçu automatiquement un courriel, un SMS et un courrier papier dès la discipline traitée et vérifiée en G.T.)
Seuls le SNES et FO ont fait une déclaration liminaire, les autres (SUD, SNALC, SE-UNSA, SGEN-CFDT) n’ont rien dit (et même parfois rien dit de la journée bien que nous avons examiné un à un 905 dossiers de collègues !), alors que nous étions à la veille d’une grève nationale et intersyndicale contre la réforme du collège et pour le dégel du point d’indice. Dommage de se priver d’une occasion d’interpeller l’administration et de faire remonter leurs revendications !
DECLARATION DU SNES-FSU
Déclaration GT barèmes inter du 25 janvier 2016 SNES-FSU
Ce GT barèmes se tient à la veille d’une grève nationale et intersyndicale contre la réforme du collège, pour la revalorisation de nos métiers et de nos salaires. Cela a conduit à déplacer la 2e partie du GT barèmes au mercredi 27 dans le cas où nous n’aurions pas terminé. Nous souhaiterions que soit fixé dès maintenant l’horaire au delà duquel nous n’irons pas ce jour, pour prendre en compte les vies personnelles des gestionnaires et les nôtres, et afin de ne pas bâcler le travail après plusieurs heures d’examen des listings.
La grève du 26 janvier correspond à des besoins pressants dans nos professions : celui de l’augmentation des salaires et du dégel du point d’indice, celui de l’amélioration des conditions de travail. Or, que ce soit avec la réforme du collège pour laquelle vous imposez une multiplication de réunions hors temps de service qui provoque la colère des enseignants, ou avec la préparation de rentrée qui va gonfler les effectifs par classe, nous assistons à une dégradation continue de nos conditions d’exercice. Cela a des effets sur les personnels en place (nous avons de nombreuses demandes de renseignements sur les PACD, les allègements de temps de service, les reconversions, …) et sur ceux qui viennent d’entrer en fonction. Les réponses que vous nous avez apportées à ce sujet montrent d’ailleurs un nombre très important de stagiaires démissionnaires. Nous savons également que sur les 313 qui restent, certains sont en arrêt long ou sur le point de demander à leur tour une démission. Une enquête qualitative est-elle menée pour voir ce qui les conduit à arrêter en cours d’année ?
Autre demande : vous n’êtes pas responsables du barème inter mais nous aimerions que vous fassiez remonter à la DGRH à quel point le calcul des points éducation prioritaire est une usine à gaz. Nous sommes toujours opposés à la sortie du réseau éducation prioritaire de certains établissements de l’académie (qui seraient restés REP dans d’autres académies), les dommages collatéraux que constituent ces barèmes différenciés nous confortent dans notre revendication de remise à plat de ce dossier.
Nous sommes également toujours opposés au mouvement national en deux temps tel que l’a imposé Claude Allègre en 1999 avec le soutien de 2 syndicats minoritaires (le SGEN-CFDT et le SE-UNSA) : cela aboutit à définir des capacités d’accueil à l’avance, ce qui n’est pas compris – à juste titre – par les personnels qui n’auront pas leurs vœux alors qu’il restera des postes vacants dans l’académie demandée.
Enfin, les discussions sur le mouvement intra sont largement engagées à Lille et laissent à penser qu’un barème plus équilibré permettra une amélioration pour davantage de personnels qui souhaiteraient changer d’affectation.
Il est regrettable de ne pas retrouver ces orientations et cette écoute des élus au plan national : les TZR sont toujours les oubliés du barème inter alors qu’ils sont nombreux à vouloir changer d’académie (59 chez nous), les points de séparation familiale prennent des proportions telles qu’ils conduisent à désespérer ceux qui n’en bénéficient pas, d’autant plus que le ministère a décidé de plafonner de façon inexpliquée les points préférentiels. Là encore, nous souhaitons que vous vous fassiez notre relais auprès du ministère pour que le barème inter soit rediscuté et enfin amélioré.