30 juin 2021

Actualité

Harmonisation, correction du DNB : pas d’astreinte pour les enseignant.e.s !

Harmonisation, correction du DNB : pas d'astreinte pour les (…)

De nombreux collègues ont reçu ce mercredi 30 juin entre 12 et 14h un message sur leur boite mail professionnelle leur annonçant qu’ils allaient être convoqués pour des réunions d’harmonisation et des pré-délibération ce jeudi 1er juillet et ce vendredi 2 juillet.
D’autres, en collège, ont reçu le même type de message (mail ou coup de téléphone) aujourd’hui ... pour se présenter comme correcteurs.rices du DNB demain matin !

A nouveau les services du Rectorat de Lille préviennent à la dernière minute les professeurs qu’ils convoquent et qui doivent du jour au lendemain s’organiser, annuler des obligations médicales ou familiales, trouver des modes de garde pour des enfants en bas âge et prévoir de se déplacer à plus de 50km parfois le lendemain.

Cette manière de faire est devenue malheureusement coutumière… après les convocations le week-end à la veille de épreuves orales de sections européennes le 7 juin, après l’épisode du grand oral où les dysfonctionnements se sont multipliés, le 21 juin et les jours suivants (jurys sans spécialistes, jurys non convoqués ou mal convoqués), les dysfonctionnement s’étendent au DNB !
A-t-on désormais inventé l’astreinte pour les personnels de l’éducation nationale ? a-t-on oublié que la notion de « réserve » existait les années précédentes ? A-t-on oublié qu’il y a deux ans les ordres de mission prévoyaient toutes les dates de convocation et étaient remis fin mai avec 3 semaine d’avance, contre signature dans les établissements ?

Ce mépris est inadmissible pour des enseignant.e.s à qui on ne peut imposer de se présenter dans ces conditions.
C’est une manière de rompre la coupure entre le temps de travail et le temps personnel et de placer toute le monde en alerte permanente.

Le SNES-FSU appelle les collègues à refuser toute convocation tardive et à ne pas accepter cette forme de mépris » : la section académique s’est d’ailleurs adressée directement à la rectrice cet après-midi.