MOTION GAZA CAA SNES DU 12 JANVIER 2009

Depuis plus de deux semaines, la population de Gaza est soumise à un bombardement et depuis huit jours à une offensive terrestre de l’armée israélienne . Le bilan est , pour l’instant de 900 morts et de 3500 blessés. Ces massacres qui touchent principalement les populations civiles viennent s’ajouter au blocus inacceptable que subit depuis des mois cette population. Il est grand temps de sortir de la spirale de la terreur.

Le conflit israélo-palestinien n’est ni « ethnique » ni religieux mais bien politique et territorial. A ce sujet, l’attitude du gouvernement français qui s’en remet, au mépris des fondements laïques de l’Etat, uniquement aux instances religieuses pour « prévenir l’exaspération des tensions » est à la fois dangereuse et inefficace. Il en est de même des demandes d’interdiction des manifestations.

Le bien-fondé de la sécurité d’Israël ne peut justi ?er ni l’occupation, ni l’agression, ni les massacres de civils. Au contraire, cela ne fait que repousser les conditions du règlement du con ?it entre Palestiniens et Israéliens. Ce n’est pas non plus cette brutale politique de force qui peut assurer la sécurité de la population d’Israël.

Pour le SNES, il est indispensable que cessent les combats et tous les actes de violence envers toutes les populations civiles.
Il rappelle qu’une paix juste et durable doit reposer sur la reconnaissance du droit de chacun des peuples à vivre en sécurité dans des états aux frontières sûres et reconnues et que seuls la négociation et le respect des droits des peuples et de l’Homme dégageront les voies et les moyens de la paix.
Pour tout cela et parce que la situation actuelle ne fait que donner du crédit aux extrémistes de tous bords, la communauté internationale , et en particulier la France et l’Union Européenne , doivent agir , contraindre Israël , y compris par l’application de sanctions économiques à cesser immédiatement son offensive militaire et faire respecter les résolutions de l’ONU.

Le SNES soutient sur la base de ses mandats les mobilisations à venir.