25 juin 2015

Carrière et mutations

Mouvement intra 2015 : retour sur un marathon + déclaration préalable

Mouvement INTRA 2015 : les FPMA (formations paritaires mixtes académiques) des certifiés et agrégés ont commencé mercredi matin.

 Mercredi 24/06 : disciplines traitées : Technologie / SII / Arts Plastiques / SES / Economie et Gestion / Documentation / BIO-STMS / EDUCATION / Allemand / Espagnol / Histoire Géo / Sc Physiques
18h45 : pour information : Mathématiques : étude de la discipline reportée à jeudi après midi
21h00 : la journée se termine avec les Sc Physiques. Reprise demain matin selon l’ordre prévu.

 jeudi 25/06 : en raison des grèves SNCF et du mouvement des taxis, pour assurer leur présence à 9h00, les commissaires paritaires du SNES sont au rectorat depuis 7h30
9h10 : reprise avec l’anglais
11h00 : ATTENTION, erreur signalée en espagnol, les commissaires paritaires sont repartis au rectorat. Des modifications éventuelles sont possibles...
13h30 : Lettres classiques : résultats disponibles
14h15 : ATTENTION, erreur en Anglais, les commissaires paritaires traitent le problème. Communication des résultats forcément repoussée
14h20 : ATTENTION, en Lettres modernes les commissaires paritaires relèvent des erreurs. Ils repartent au rectorat. Communication des résultats forcément repoussée.
15h45 : Anglais : résultats disponibles. ( mais il reste 20 résultats en attente )
15h45 : Espagnol : résultats disponibles
16h00 : Lettres modernes : résultats disponibles
17h20 : Arabe, Chinois, Italien, Neerlandais, Russe, Langue des signes française : résultats disponibles
17h30 : Philosophie : résultats disponibles
18h30 : Education musicale : résultats disponibles
19h00 : S.V.T. : résultats disponibles
19h50 : MATHS : en cours ...
21h45 : MATHS : nous sommes toujours sur la saisie et la vérification de toutes les modifications actées en FPMA
22h00 : Mathématiques : résultats disponibles
(dès la discipline traitée, les syndiqués reçoivent immédiatement sms, courriel et courrier postal)


Déclaration du SNES-FSU – FPMA des 24-25 juin 2015

Nous sommes à la veille des épreuves du brevet. Le SNES-FSU a entendu l’exaspération des personnels au sujet de la réforme du brevet et appelle à la grève de l’examen et prépare un plan d’action pour la rentrée ; cette exaspération se fonde à la fois sur la méthode gouvernementale avec la publication de nuit du décret, mais surtout sur la réforme elle-même qui diminue les horaires disciplinaires pour installer des dispositifs expérimentés en lycée et dont on sait très bien qu’ils ne fonctionnent pas : l’accompagnement personnalisé et les EPI vont très vite devenir des ajustements de service, ils vont contribuer à augmenter les inégalités entre élèves qui arriveront en lycée et en lycée professionnel avec des acquis très différents.
Le SNES et la FSU ne sont pas opposés à des réformes, encore faut-il que ces réformes soient vraiment construites en accord avec les personnels et pas contre eux, et que ces réformes ne soient pas guidées dans le seul but de répondre aux objectifs de la politique d’austérité.

Pour en revenir à l’ordre du jour, nous commencerons par remercier les services pour les délais qui nous ont été donnés et pour les réponses apportées à nos questions et demandes d’éclaircissement.

Nous déplorons que certains organisations syndicales aient tenté de compenser leur inertie en séance par la divulgation du projet. Il s’agit pour nous d’une atteinte grave au paritarisme et une mise en cause du travail de préparation et d’amélioration que nous effectuons.

Concernant l’exercice du paritarisme, nous ne comprenons pas pourquoi vous n’avez pas accepté la demande des CPE concernant la date de leur commission : vous l’avez avancée d’une semaine sans concertation avec nos élus, les mettant en difficulté professionnelle par rapport aux opérations d’orientation des élèves (appel et inscriptions) et par rapport à leurs chefs d’établissement avec lesquels ils avaient établi un planning de présence qui devient caduque. Vous les mettez également en difficulté syndicale en réduisant le temps de préparation à leur disposition. Nos CPE ont fait le choix de ne prendre que 3 jours de décharge pour ne pas perturber leurs établissements. Par votre attitude, vous risquez de les conduire à prendre l’an prochain l’ensemble de la décharge pour faire face à leurs obligations d’élus.

La tenue des FPMA à la fin du mois de juin nous permet de travailler sur un mouvement intraacadémique au plus près de la réalité de la rentrée. En effet, à cette date sont connus les résultats des concours PERDIR et IPR, les mises en disponibilité et la majeure partie des départs dans le supérieur. Nous pensions avoir été entendus sur la validation des stagiaires : le SNES-FSU réclame en effet depuis longtemps le rétablissement du jury académique avant la mi-juin, au bénéfice des stagiaires mais aussi de la gestion de l’académie et donc du service public. En effet, en sachant qui est validé ou pas, il aurait été possible dès maintenant de réattribuer les postes des ajournés, donc de satisfaire davantage de demandeurs, de diminuer le nombre d’extensions grâce aux nouvelles chaînes et de moins entamer le potentiel de TZR dès juillet. Nous ne comprenons donc pas qu’il ait fallu insister pour avoir connaissance des résultats pour les CAPES exceptionnels alors que les entretiens professionnels ont eu lieu les 15 et 16 juin, ni que le jury des CAPES rénovés n’ait lieu que le 29 juin : à l’époque où nous ne faisons que 4 – 6 h, il était possible d’être évalué début juin, pourquoi n’est-ce plus possible maintenant que les stagiaires font 9 h ?
Comme les derniers résultats de validation seront connus le 29 juin, nous demandons que soient réexaminées les situations lors de la révision d’affectation et que les chaînes ainsi réalisées donnent lieu à des affectations définitives.

En 2 jours, nous allons examiner la situation de 3208 demandeurs, dont 2070 volontaires.
Comme nous l’avions souligné lors du GT barèmes, si il y a une forte augmentation du nombre de candidats, c’est essentiellement en raison du double concours mis en place l’an dernier. Le nombre de demandeurs volontaires est en augmentation en valeur absolue, mais en diminution si l’on s’en tient au pourcentage.
D’après une première étude menée avant les modifications qui auront lieu pendant ces 2 jours :

 il y a 2070 participants volontaires et 1138 participants obligatoires dont 328 venant d’une autre académie

 177 participants obligatoires partent en extension soit 15,5 % des demandeurs obligatoires

 le taux de satisfaction des demandeurs volontaires est de 42,5% (demandeurs volontaires ayant une mut / aux seuls demandeurs volontaires)

 703 TZR participent au mouvement, 409 obtiennent un poste fixe. Nous allons perdre 158 TZR ce qui va rendre très difficile le remplacement dans certaines disciplines dès la rentrée, notamment en anglais, lettres, maths et pour la première fois depuis des années des problèmes risquent de se poser en sciences physiques. Heureusement que les nouveaux décrets ne permettront plus d’affecter les collègues de sciences physiques en maths s’ils ne sont pas d’accord !

Nous nous félicitons par contre que le logiciel de Toulouse ait retrouvé les textes concernant la réaffectation des mesures de carte et réaffecte au plus près de l’ancien établissement et non en fonction de règles incompréhensibles pour les collègues et contestables. Cependant, pour nous, la règle que nous avions toujours appliquée au sein de ces FPMA n’a pas de raison d’être remise en cause : « le plus proche » revient à trouver un poste « au sein de la commune la plus proche de l’ancien établissement ». A partir du moment où un collègue en mesure de carte scolaire se trouve réaffecté dans une commune, il sera satisfait dans n’importe quel établissement de la commune et les chaînes que nous avons proposées vont dans ce sens. De surcroît, elles et permettent d’améliorer la situation de plusieurs collègues. Nous souhaitons donc les faire réexaminer en FPMA.

Pour aborder les sujets qui fâchent : sur les 165 agrégés qui obtiennent un lycée, 61 agrégés déjà en lycée obtiennent une mutation pour changer de lycée, la plupart cherchant à se rapprocher de Lille. Nous continuons à dénoncer cette bonification utilisée dans le but de choisir un établissement et nous dénonçons même le volume de la bonification utilisée à Lille, une des plus fortes, si ce n’est la plus forte de France. Pour que les agrégés puissent exercer en lycée, il faut des postes : en effet, le nombre de postes mis au mouvement de façon générale, collège ou lycée, favorise la mobilité choisie et permet aux demandeurs d’obtenir plus facilement ce qu’ils veulent. Ainsi, cette année dans l’académie, le dégel des postes stagiaires a pour conséquence qu’un certifié même sortant de stage, peut obtenir un lycée. Prenons un exemple au hasard, celui de l’histoire-géo au lycée Darchicourt à Hénin Beaumont. 2 postes initialement mis au mouvement, au final 3 libérés, qui sont obtenus respectivement à 127, 128 et 178 pts. Idem dans les autres disciplines où des certifiés obtiennent les postes. Par contre, seuls des agrégés de ce lycée parviennent à obtenir une mutation sur Lille alors qu’ils ont moins d’ancienneté que les certifiés effectuant les mêmes vœux. Est-ce juste ? Pour nous, non.

Autre problème : le nombre de postes vacants dans certaines disciplines : documentation, lettres classiques, ce qui est traditionnel, mais de plus en plus dans d’autres, comme l’éco-gestion, avec la difficulté non seulement de pourvoir ces postes, mais aussi de trouver des remplaçants en cours d’année. En cause, la faible attractivité de nos métiers que ce soit en termes de rémunération, de progression de carrières et d’évolution de nos missions. Nous tirons la sonnette depuis très longtemps, il y a fort à craindre qu’il soit désormais trop tard pour remédier à une situation catastrophique. C’est donc un plan d’urgence pour l’École qu’il faut, cela passe par le retrait de la réforme du collège et sa rediscussion sur les bases défendues par la majorité des collègues et de leurs représentants, mais aussi par la mise à plat d’autres dossiers, comme le lycée, la voie technologique et les salaires.

Sur la reconversion, nous rappelons notre opposition aux 1000 points données pour tous les postes, permettant ainsi à ces enseignants reconvertis d’obtenir des postes attractifs. Par exemple, il est plus facile d’obtenir un lycée en mathématiques ou en lettres en étant passé par le concours de professeurs des écoles que de l’obtenir après avoir réussi son CAPES ou son agrégation dans la discipline. Nous rappelons notre exigence de donner cette bonification de 1000 points sur des vœux larges, permettant à ces enseignants d’obtenir un poste sur une zone géographique, proche de leurs contraintes personnelles.


Les FPMA (formations paritaires mixtes académiques) des certifiés et agrégés vont se tenir le mercredi 24 juin et le jeudi 25 juin. Voici l’ordre de passage prévu par le rectorat :

mercredi 24 juin matin :

 Technologie et S2I
 SES
 Arts plastiques
 Economie-gestion
 Documentation
 Biochimie - biotechnologie

mercredi 24 juin après-midi :

 Allemand
 Espagnol
 Histoire-géo
 Mathématiques
 Sciences physiques et physique appliquée

jeudi 25 juin :

 Anglais
 Lettres classiques
 Lettres modernes
 Philosophie
 SVT
 Éducation musicale
 Langues à faible diffusion