Groupe de travail mutations (1er avril !)

Statistiques :

D’après le rectorat, 661 téléphones ou mails ont déjà été reçus par la cellule information mobilité.

Nouveau dispositif d’information sur le projet de mouvement, visant à combattre le rôle des élus du personnel :

Les candidats au mouvement vont recevoir un 1er mail (par i–prof) pour les avertir du dispositif et les alerter sur le caractère provisoire du résultat qui leur sera communiqué mi-juin. Le rectorat a donc choisi d’appliquer les directives ministérielles, à savoir donner le projet non vérifié du mouvement aux collègues, avant la tenue des FMPA (groupe de travail paritaire sur les mutations chargé de corriger les erreurs). Les collègues recevront par mail ce résultat intermédiaire.

Nous sommes intervenus pour combattre cette décision :

 Cette démarche ne présente aucun intérêt pour les collègues, elle ne permet pas de mieux comprendre les procédures d’affectation (puisqu’on leur communique juste un résultat provisoire), elle ne crée que du stress et une pression supplémentaire.

 Le taux d’erreur lors du mouvement inter était de 15%, ce qui appliqué au mouvement intra de Lille reviendrait à modifier l’affectation de 450 collègues !

 Lors du mouvement inter, les erreurs sont moins dramatiques : le ministère peut faire entrer un collègue de plus dans une académie. Le recteur est-il décidé à créer de nouveaux postes pour coller au projet communiqué ?!

 Cette procédure vise à remettre en cause le rôle des représentants du personnel. M. Kakousky, le DRH, a bien affirmé sa position : de toutes façons les groupes de travail avec les élus du personnel ne rendent qu’un avis consultatif , le barème est indicatif, le recteur est le seul qui puisse décider.

L’administration s’abrite derrière le cadre légal : oui, la FPMA rend des avis consultatifs, mais il est possible de construire un réel dialogue et de donner aux élus du personnel la possibilité de défendre les collègues !

L’ensemble des syndicats présents ont porté le même type de critique. Mais l’administration s’est contentée de propos rassurants et s’est réfugiée derrière la langue de bois habituelle