Dès mardi en fin de matinée le rectorat rendait publique l’impossibilité des établissements d’accueillir en toute sécurité les élèves. Par ailleurs les chefs d’établissement recevaient les consignes de communiquer aux familles les décisions prises par eux dans la gestion d’un tel épisode météorologique.
Il s’est trouvé un grand nombre de chefs d’établissement pour avoir l’intelligence d’appeler tout le monde à la plus grande prudence : parents et élèves informés qu’il n’était pas obligatoire de se rendre dans l’établissement ce mercredi 13, les personnels étaient parfois enjoints de ne prendre aucun risque sur les routes, voire plus clairement de rester chez eux !
Ces chefs d’établissement là avaient simplement compris les risques que faisaient courir les températures négatives et le verglas annoncés.

Évidemment il fallut qu’il se trouvât d’autres chefs d’établissements pour venir égayer nos longues soirées d’hivers : scout toujours, on ferait « mieux » que les autres ! Bise bise à la galette !
Ici le chef venait dans la salle des profs annoncer que « si dans le privé on travaillait on pouvait bien le faire dans les établissements scolaires », là on menaçait de faire rattraper ou de retirer 1 ou 2 journées de salaire, ailleurs des réunions très tardives étaient maintenues.

Partout dans la région ce matin il y avait du verglas, partout les conditions de circulation étaient difficiles sur le réseau secondaire et parfois sur les autoroutes, partout le trottoir était glissant ; pourtant, parfois, puisque le chef avait décidé de faire comme si il y avait un micro climat, certains élèves ont dû s’aventurer à pied jusqu’à leur établissement, des parents prendre leur voiture pour les y conduire, des collègues prendre des risques sur les routes pour les rejoindre…

Pour la section académique du SNES, il est inenvisageable, en raison des conditions exceptionnelles, que les personnels qui n’auraient pas rejoint leur établissement, malgré les inconscientes injonctions de quelques chefs d’établissement par trop zélés, aient à subir la moindre sanction financière ou à « rattraper » leurs heures de cours.

Si vous êtes victimes de pressions dans ce sens, contactez la section académique du SNES-FSU.

s3lil@snes.edu
0320067741

Le secrétariat académique.