17 septembre 2015

Actualité

Porter le coup d’estoc après la grève du jeudi 17 septembre !

Porter le coup d’estoc !

La grève du jeudi 17 septembre est la 4e grève concernant le refus de la réforme du collège 2016.

Avec 42,3 % de grévistes sur les personnels attendus au travail un jeudi dans l’académie (et davantage si l’on ne compte que les collèges), elle marque une forte progression par rapport aux actions de mai et juin.

A Lille, ce sont 800 manifestants qui ont bravé la pluie pour marteler leur opposition à une réforme source d’inégalités et de mise en concurrence, pour dénoncer la surdité d’une ministre et d’un gouvernement de plus en plus en porte-à-faux avec le programme qui leur a permis d’être élus, et recourant au dénigrement des professionnels sur le terrain.

Nous entrons donc dans une course de fond qui draine de plus de plus de foules à nos côtés : dès les projets « collège 2016 » connus, le SNES-FSU a en effet été à l’origine d’une mobilisation qui regroupe le SNALC-CSEN, SUD Education, la CGT, FO, Action et Démocratie, les associations de spécialistes, soit plus de 80 % des personnels si l’on prend en compte le résultat des élections professionnelles de décembre 2014.

Et toujours plus de parents : des sections départementales FCPE rejoignent nos analyses, rompant avec leur direction nationale ; des parents non cartés prennent conscience des enjeux pour leurs enfants, pour le système éducatif.

La lutte est donc loin d’être finie : un décret, ça s’abroge, comme l’ont été en leur temps, là encore après des mois de lutte, les décrets de Robien qui entendaient imposer la bivalence.

Puisque l’exécutif reste sourd (pour l’instant !), nous entamons les prochaines étapes :

Refusons en collège d’être professeurs relais ! Affiche et pétition :

Tous à la manifestation nationale du samedi 10 octobre !

La manifestation devrait permettre d’associer dans la rue personnels et parents de toutes les académies. Le SNES-FSU de Lille a décidé de mettre des centaines de places de TGV à disposition des manifestations (voir modalités sur le site).

Et s’il le faut, nous continuerons, avec détermination, à informer, à mobiliser, au moment des élections régionales, lors des discussions des dotations horaires dans les établissements, et quand la « formation - formatage » sera dispensée dans chaque collège, à l’occasion d’assemblées d’établissement dont il faudra s’emparer. Et nous gagnerons. Car, « à la fin de l’envoi, je touche ! »