Nous avons été contactés par plusieurs TZR en AFA qui ne parviennent
pas à obtenir de leur établissement le formulaire pour toucher les frais
de déplacement (il leur est répondu que ces frais n’existent pas quand
un TZR est nommé à l’année, ce qui est faux depuis la fusion des zones à
Lille et la publication d’un décret national en 2006) : est-il possible
qu’une « piqûre de rappel » soit faite dans les établissements de façon
générale ?
Par ailleurs, les situations sur 3 établissements très distants se
généralisent (parfois dans des zones différentes ou sur 3 niveaux LEGT,
collège, SEGPA). Nous sommes contactés par des collègues désemparés et
dont certains vont recourir à des arrêts maladie devant le refus de les
entendre, que ce soit dans les établissements (emplois du temps
permettant un battement de moins d’une heure pour un déplacement entre 2
établissements sur la pause méridienne, ou au contraire éclatement de
l’emploi du temps avec une amplitude de 8 à 17 ou 18 h et des « trous »
énormes entre les deux sur 6 jours) ou par vos services alors qu’ils
veulent simplement faire respecter leurs droits, comme celui de refuser
les heures supplémentaires au-delà de l’heure imposable. A ce sujet,
nous sommes étonnés des besoins en remplacement à Avesnes sur Helpe : à
chaque fois qu’un TZR nous contacte, il nous fait part de l’alternative
qui lui est soumise par le DPE, à savoir garder le service sur 3
établissements avec les heures sup ou être affecté à Avesnes ....
Nous souhaitons dans un premier temps, que lorsque les TZR ont fait part
de leurs difficultés à rejoindre un établissement à 8 h faute de moyens
de transport, il ne leur soit pas répondu systématiquement par une
menace de retrait d’1/30 : une tolérance doit être possible, surtout
quand il y a eu refus inexpliqué de changer l’emploi du temps de la part
de l’équipe de direction (faute de quoi, si un retard de 30 mn se
traduit par un retrait d’1/30, le TZR n’effectuera aucune des heures de
la journée : est-ce vraiment souhaitable ?).
Par ailleurs, nous rappelons la nécessité du respect d’une pause le midi,
et l’on ne peut pas considérer que le trajet entre deux établissements
corresponde à cette pause.