Dans notre académie, on a pu compter jusqu’à 128 700 manifestant-es, dans des cortèges fournis et déterminés, y compris dans les villes moyennes. À Saint-Omer, Arras, Calais, Dunkerque, Cambrai ou Valenciennes, la détermination était visible et inédite.

C’est le signe que la mobilisation s’est largement diffusée et qu’elle s’enracine désormais au plus profond des territoires, dans le secteur public comme dans le secteur privé.

Dans les cortèges, la présence des syndicats de la FSU était massive : DGH en baisse, attaques sur le collège et les enseignements (technologie), sur nos métiers (spé en mars), menaces sur le statut avec le Pacte, refus d’une revalorisation réelle et sans contreparties ... autant de motifs de mécontentements, dans l’Education, qui alimentent la mobilisation qui dispose désormais de la dynamique pour durer, du soutien populaire pour gagner.
La question des retraites posent la question du travail, des conditions d’exercice, de la rémunération, de la conception de nos métiers et de nos statuts : le Snes-FSU portera cette question dans les mobilisations nationales des 7 et 11 février, et soutiendra les initiatives lancées sur le terrain : actions en CA, rassemblements, demandes d’audiences, etc.

Le secrétariat académique.