M. Jenicot (le chef du service académique de l’information et de l’orientation) débute sa présentation des statistiques académiques post 3e, 2de pro, 2de GT, donnant les grandes lignes avec une affectation de 8 points supérieure au chiffres nationaux. La difficulté des élèves sortant d’une dernière promotion de terminale BEP Carrière Sanitaire et Sociale, pour intégrer un bac pro est, entre autre, évoquée. Le Rectorat y a pallié par la création de 12 divisions de 1re pro ainsi que 3 MOREA pour les élèves de BEP CSS ayant échoué à l’examen.
Quelques questions sont abordées par le SNES-FSU :
Selon les chiffres, sur les 2149 non affectés prioritaires (sortants de 3e et réorientations) en juin, il en restait 722 en juillet. Combien de ces 722 élèves ont réellement été affectés en septembre ? Pour ceux qui ont bien suivi la procédure des 3 tours, combien n’ont pas été affectés ?
Du fait de la gestion des listes supplémentaires, de l’ordre de priorité et des nombreuses révisions d’affectation, il semble difficile d’obtenir le chiffre. La réponse apportée par M. Jenicot reste floue.
On parle de la prise en charge MGI (Mission Générale d’Insertion)… mais quels moyens sont apportés aux MGI pour leur bon fonctionnement ?
M. Jenicot ne semble pas satisfait de cette question. Pour lui, les budgets ne sont pas réduits, toutes les actions de début d’année ont été mises en place… mais qu’en est-il des projets demandés en cours d’année ?
Et les Jeunes Nouvellement Arrivés en France ? Alors qu’on a déjà beaucoup d’élèves sortants de 3e à affecter en septembre et que le BO n°10 du 25 avril 2002 nous demande de veiller à la scolarisation des mineurs étrangers âgés de 16 à 18 ans, que fait-on des nombreux JNAF qui se présentent dans les CIO, dont les dossiers sont vus en toute fin de commission alors que les places ne sont plus disponibles ?
M. Jenicot répond qu’il n’y a pas de règle. Normalement il n’y a plus de problème (ce qui n’est pas le cas sur le terrain) mais il propose de lui faire remonter les situations.