Bref compte-rendu du CTPA du 21 mars
Rentrée 2008
Les suppressions sont nettement supérieures aux 687 annoncées (plus de 800) : des postes restés vacants ou résultant de départs en retraite sont supprimés, 521 collègues sont en mesure de carte scolaire.
Le recteur a tenté de minimiser les suppressions et les difficultés prévisibles de la rentrée en indiquant que des BMP (blocs de moyens provisoires) restaient encore à implanter [des moyens provisoires qui ne permettront pas de revenir sur les suppressions définitives de postes !]
Intervention de l’IA du Nord pour relativiser les mesures de carte dans les collèges 59 : 47 sont dues à la fusion des collèges Camus et Macé (création d’un nouveau collège à Wazemmes). Le problème, c’est que lorsque l’on ajoute les anciennes dotations des 2 collèges, il manque l’équivalent de 10 postes !
Le recteur a également justifié les disparitions en filières technologiques par les baisses d’effectifs, « le manque d’appétence des élèves » pour ces orientations, la concurrence d’options au sein d’un même établissement (4 en Génie Mécanique par exemple). Des regroupements ont donc lieu, avec l’aval des corps d’inspection. Le dialogue s’est poursuivi entre janvier et mars [NB : sans concertation avec les élus du personnels, la faute aux vacances ?]
Création d’un BTS SP3S au lycée Labbé de la Madeleine
Faute de pouvoir examiner la situation de plus d’une centaine d’établissements [situations vues en groupe de travail la semaine dernière, les S1 ont reçu un courrier, certaines d’entre elles sont encore en cours d’examen], nous avons demandé des précisions pour des situations particulières :
les collègues qui partent en retraite jusqu’au 31/10 sont réaffectés sur la ZR correspondant à leur établissement actuel (sans remplacement), leur poste est repris et passe au mouvement en juin 2008. Nous avons posé la question pour ceux prenant leur retraite quelques jours après la date fatidique du 31/10, Le rectorat s’est engagé à examiner les situations individuelles (car c’est un "coût" pour l’académie : le salaire du mois complet est dû lorsque le mois est commencé).
Quand un poste est supprimé dans un établissement et qu’un BMP est créé, il est possible d’y réaffecter provisoirement le collègue en mesure de carte si la quotité horaire correspond et si le collègue en fait expressément la demande par un courrier adressé à la DPE (il restera titulaire du poste obtenu à l’intra en juin 2008 et sera en AFA (affectation à l’année) sur son ancien établissement).
Des collègues en STI font une demande de reconversion et certains seraient susceptibles de prendre une mesure de carte à la place d’autres titulaires si leur candidature est retenue. Les corps d’inspection sont contactés pour que les décisions soient prises rapidement.
des compléments de service apparaissent aberrants (distance ou quotité horaire) : le rectorat nous répond que tout est fait dans les bassins pour limiter le nombre de suppressions,une bourse d’échanges entre établissements est même organisée !
Disparition du CIO d’Anzin
Intervention de la FSU pour s’y opposer (inquiétude générale par rapport à la situation de l’orientation, du statut et du recrutement des COPsys, dégradation du service public de proximité, bilan des disparitions précédentes est loin de celui fait par l’administration).
Fusion de zones de remplacements : victoires syndicales
Questions diverses posées par le SNES
Certification en section européenne : La certification proposée aux élèves de 2de euro anglais est assurée par un organisme privé, Cambridge Esol. Ce recours à des organismes privés est bien évidemment une première atteinte aux diplômes publics et à la mission de l’Etat de conception et de collation des diplômes, et à la laïcité. Nous avons dénoncé les pressions faites sur les collègues de langues vivantes quant à l’obligation qui leur serait faite d’assurer le déroulement de ces certifications, d’autant que les convocations résultent du fait qu’ils ont participé à un stage pour lequel ils n’atient déjà pas volontaires mais convoqués ! Ces certifications n’étant pas un examen, elles ne relèvent donc pas d’une obligation de service.
Le recteur a confirmé que les collègues devaient être volontaires pour faire passer l’examen
Bac Français : le rectorat conteste nos calculs montrant que les collègues chargés de l’EAF auront moins de temps pour corriger cette année, puisque d’après le recteur en 2007, il y avait 6 jours pour corriger 90 copies contre 5 jours cette année pour 80 copies.
C’est oublier qu’un collègue qui sort d’une journée d’oraux ne peut pas corriger dans la foulée des copies ! Nous ne laisserons pas tomber cette question
Grilles de compétences : le SNES appelle à ne pas remplir ces grilles, considérant qu’il s’agit d’une nouvelle charge de travail et surtout d’une dénaturation de nos missions (voir notre analyse)