Le Recteur a annoncé les mesures de rattrapage consécutives à l’allongement des vacances de Toussaint.
Ainsi, les cours du jeudi 8 novembre dans les établissements fermés le mercredi seront rattrapés le mercredi 3 avril. Ceux ouverts le mercredi matin devront rattraper les cours les après-midi des mercredis 3 avril et 22 mai.
Les rattrapages des 9 et 10 novembre sont positionnés en fin
d’année scolaire, année qui se termine donc une journée et demi plus tard. Ceci correspond aux directives ministérielles.
Pour les établissements ouverts en journée complète le mercredi après-midi, le choix devra être voté en CA et être transmis au rectorat avant le 1er décembre.
Au niveau académique, le recteur a décidé de fermer tous les établissements de l’académie le vendredi 10 mai et le samedi 11 mai (ces deux jours suivent le 8 mai et le 9 mai, jeudi de l’ascension, tous deux fériés). Devant les problèmes qu’allait poser cette décision (UNSS, revenir 3 mercredis après-midis supplémentaires, voire amputer les vacances dans les établissements où il y a
habituellement cours le mercredi après-midi, problèmes liés aux transports scolaires, ...). Nous avons demandé au recteur de laisser le choix aux établissements de fermer ou non les 10 et 11 mai, ce qu’il a refusé catégoriquement afin d’éviter une désorganisation académique.
Cependant, sur les modalités de rattrapage des cours, il a insisté sur la nécessité d’avoir une grande souplesse. Ainsi, pour lui, il faudrait privilégier les rattrapages filés (c’est-à-dire tout au long de l’année quand le prof et la classe n’ont pas cours). Le document remis aux chefs d’établissements prévoit la possibilité de prendre au maximum 3 jours pendant les vacances pour rattraper ces jours !!! Le recteur a aussi dit que ce serait absurde d’avoir ce type de fonctionnement alors que le ministre vient de rallonger les vacances des Toussaint.
Suite à nos différentes remarques sur la manière dont les chefs d’établissements allaient interpréter cette circulaire, le représentant SNPDEN des chefs d’établissements nous a répondu que de toute façon, cette organisation devait être votée en CA et que chacun pourra s’exprimer sur la manière plus judicieuse de faire.
Il est donc important de faire porter ce point à l’ordre du jour du prochain CA, de le mettre au vote pour permettre un rattrapage qui n’entrave pas les personnels (qui ne sont pas à l’origine de cette
mesure), ni les activités des élèves et de souligner que le courrier envoyé aux CE avant le CTA, ce que nous avons dénoncé, a reçu des infléchissements au cours du CTA.