3 septembre 2017

Actualité

Communiqué de presse : rentrée sabotée au lycée Marguerite de Flandre de Gondecourt

Lycée Marguerite de Flandre : une rentrée sabotée.

Les 120 professeurs du Lycée Marguerite de Flandre de Gondecourt étaient conviés, ce vendredi 1er septembre, à la traditionnelle réunion de pré-rentrée. Le rituel de cette journée est en général plutôt convenu. Cette année, il se trouvait entaché d’une gêne évidente de la part de la direction. Et pour cause : au bout de deux heures trente d’un discours souvent hésitant, Madame la proviseure a dû annoncer que la situation de rentrée et les emplois du temps qui allaient être distribués aux professeurs étaient, selon ses propres termes, « catastrophiques ».

La distribution de ces emplois du temps a largement confirmé son propos : des classes sont supposées avoir cours six heures d’affilée dans la même discipline avec le même professeur ; le volume horaire propre à chaque discipline n’a pas été respecté ; des professeurs sont invités à enseigner une autre discipline que la leur et s’accommoder d’emplois du temps absurdes et impossibles à mettre en oeuvre. Ajoutons que la constitution des classes n’est manifestement pas terminée, pas davantage que les emplois du temps des élèves. « Inacceptable », ont repris en choeur les responsables Vie scolaire missionnés l’après-midi même par le Rectorat.

Réunis en Assemblée générale, les professeurs ont pris la décision de ne pas entériner cette situation qu’ils estiment également « catastrophique » et « inacceptable ». Cela fait à vrai dire quatre ans que les conditions de rentrée qui leur ont été imposées par leurs directions successives se placent sous le registre de l’amateurisme et de l’incohérence pédagogique. Ils sont d’autant plus excédés qu’ils n’ont cessé d’alerter leur hiérarchie sur les conséquences de ces dysfonctionnements trop fréquents pour être supportables.

Au vu du chaos auquel ils seraient confrontés, les élèves ne peuvent être accueillis dans l’établissement dans les conditions sereines que requiert toute rentrée des classes.

Les professeurs ont donc exigé de l’administration un report de la rentrée, forts du diagnostic des personnels du Rectorat, qui ont estimé à « une bonne semaine » le temps nécessaire à la refonte complète des emplois du temps, tout en leur refusant ce report indispensable.

Devant cette incohérence dont le Rectorat devra assumer la responsabilité, les professeurs ont pris la décision de ne pas accueillir les élèves tant que les conditions d’une rentrée digne de ce nom n’auront pas été réunies