A l’ordre du jour de la CCP aujourd’hui , les concours réservés.
Nous souhaitons donc attirer l’attention de l’administration sur la situation catastrophique de l’organisation des concours réservés pour les contractuels.
Alors que la FSU avait alerté, à l’occasion d’un CTM, la DGRH dès le 19 Février 2013 des dangers de l’absence de CCP sur le recensement nominatif des ayant droits aux recrutements réservés, les annonces de non-éligibilité aux collègues non-titulaires se sont avérées dramatiques :
– candidats admissibles n’ayant pas reçu de convocation pour l’oral et obligés de contacter l’administration pour être éclairés sur leur situation
– candidats admissibles passant l’oral, ce qui leur occasionne des frais, non admis et qui apprennent ensuite qu’ils ne sont pas éligibles
– et pire, candidats admissibles passant l’oral, admis et qui apprennent ensuite qu’ils ne sont pas éligibles.
Cette situation ubuesque est particulièrement douloureuse pour des collègues non-titulaires inscrits en masse aux recrutements réservés ce qui atteste de l’attente forte de ces personnels précaires.
La réponse de M. Santana, chef de service adjoint à la DGRH au courrier que la FSU lui a adressé le 29 avril dernier indique bien que « le doute profite au candidat, quelle que soit l’ambiguïté constatée... »
Nous demandons donc que les collègues non-éligibles cette année soient ré-employés à la rentrée afin de leurs permettre de se présenter l’année prochaine.
Nous demandons également une liste nominative des collègues éligibles et non-éligibles pour l’académie de Lille.
Nous demandons à ce que des leçons soient tirées de cet épisode calamiteux, qu’une CCP sur ce sujet soit tenue pour la prochaine session.
La FSU continuera de demander au ministère à ce que les collègues qui se sont déplacés aux épreuves d’admission soient remboursés des frais engagés et à demander l’ouverture de négociations à un plan plus juste de titularisation.
Par ailleurs, nous souhaitons dénoncer de nouveau le non-renouvellement des collègues contractuels dans l’académie suite à un seul rapport défavorable d’un chef d’établissement. Nous continuons à soutenir ces collègues qui ont le droit à une seconde chance et surtout nous réclamons pour ces collègues la possibilité d’une vraie formation, des conseils de l’inspecteur pédagogique et de tutorat au besoin.