Après le succès de la grève et des manifestations du 20 novembre, les élections du mardi 2 décembre seront une occasion de dire haut et fort qu’enseignants et élèves ne méritent pas un tel ministre qui démolit le service public de l’éducation. Il ne connaît peut-être pas la règle de trois, mais il maîtrise parfaitement la soustraction : les postes en moins, les grévistes en moins, les heures de cours en moins. Et comme ses prédécesseurs, à la veille d’une élection professionnelle, il sonne la charge contre le paritarisme et les syndicats … tout en ne visant que l’un d’entre eux.
Oui, le SNES le dérange, et c’est tant mieux, c’est bon signe pour les personnels et le service public.
Le mardi 2 décembre est l’occasion de lui infliger un nouveau camouflet, car cette fois il ne pourra pas trafiquer les pourcentages ! Mettons à profit ces derniers jours pour mobiliser l’ensemble des personnels pour le vote SNES.
Qui vote et comment ?
– les non-titulaires votent uniquement par correspondance (enveloppe à destination du rectorat pour les contractuels, MA, vacataires, AED, Mi-SE, AVS ...) ;
– les titulaires votent directement à l’urne dans leur établissement (les TZR peuvent demander une décharge pour aller dans leur établissement de rattachement qui est leur centre de vote s’ils sont en suppléance ou en remplacement à l’année - les TZR en AFA votent dans leur établissement d’AFA).
– les stagiaires IUFM ou en situation ne votent pas, sauf s’ils étaient auparavant titulaires d’un corps de l’Education nationale (par exemple, un agrégé interne peut voter mais dans le corps des certifiés).
Les collègues qui n’auraient pas cours mardi doivent voter par correspondance et poster avant samedi au plus tard leur vote qui doit impérativement arriver dans l’établissement pour le mardi 2 à 17 h. Le vote dépôt est impossible. Le matériel est à retirer d’urgence au secrétariat de l’établissement (qui doit vous fournir une enveloppe timbrée).
La campagne pour le vote SNES n’est pas dissociable d’une campagne pour une participation élevée au scrutin : nos élus tiennent en effet leur force du nombre de suffrages qui se portent sur nos listes. Leur représentativité, leur audience au ministère ou au rectorat dépendent aussi du taux de participation. Celui-ci a toujours été élevé dans notre secteur (>60%) avec cependant des variations selon les catégories (si le taux de participation dans une catégorie est inférieur à 50%, les votes ne sont pas dépouillés et une nouvelle élection sera obligatoirement organisée en février 2009).
Tout recul de participation ou de résultat pour le SNES sera immédiatement et inévitablement interprété par le ministre comme une approbation de ses réformes !