Une AG se tiendra apres la Manif à partir de 17h AU Cueep 11, rue Angellier à Lille, Amphi 1

Tract S3 Lille 29 janvier
Affiche 29 janvier

Communiqué de presse SNES Lille

A la veille du 29 janvier, Darcos multiplie les provocations

Jeudi 29 janvier, un mouvement social puissant s’annonce. Les revendications dans le secteur de l’éducation portent principalement sur les suppressions de postes (13 500 suppressions prévues au budget 2009), les salaires, le pouvoir d’achat, et la protection sociale.

Alors que la mobilisation s’annonce massive, le ministre multiplie les provocations

l’absentéisme scolaire : pour régler le problème des absences des élèves dans les établissements, Darcos annonce le recrutement de 5 000 contrats aidés, personnels précaires non qualifiés et non formés alors qu’il supprime massivement des postes aux concours et démantèle les équipes chargées du suivi des élèves : Conseillers Principaux d’Education, Conseillers d’Orientation Psychologues, Assistants sociaux, Infirmiers…

l’orientation : depuis des années, le ministère de l’éducation organise la disparition des conseillers d’orientation psychologues (seul 1 départ à la retraite sur 6 est remplacé). Il prétend aujourd’hui substituer à des personnels qualifiés une plateforme téléphonique fonctionnant en dehors de toute notion de service public et qu’il prévoit même de confier à des « acteurs économiques » dont les compétences en la matière sont contestables.

L’organisation de « stages intensifs » de langues vivantes pendant les périodes de vacances scolaires : c’est ainsi que Darcos entend répondre aux difficultés d’apprentissage des langues vivantes, mais aussi à l’enjeu que leur maîtrise représente pour l’avenir. C’est d’autant plus inacceptable que les conditions d’enseignement des langues sont parmi les plus dégradées : effectifs surchargés, réduction des horaires, imposition de dispositifs conçus dans le seul but d’économiser des postes, manque criant de remplaçants dans ces disciplines.

L’organisation du bac : le gouvernement a généralisé la « reconquête » du mois de juin, et, à ce titre :

1.Compromet gravement les conditions de l’orientation et de l’affectation des élèves après la 3e. Chaque année, des centaines d’élèves se retrouvent sans affectation au début du mois de septembre. Repousser encore les procédures conduira inévitablement à augmenter ce nombre et aggravera encore le décrochage massif observé à ce moment-là.
2.Retarde une nouvelle fois les épreuves du baccalauréat, réduisant encore le temps de correction des copies
3.Impose aux enseignants d’assurer simultanément la poursuite des cours et la correction des copies, voire la passation des oraux.

Rendre les conditions du déroulement de l’examen à ce point intenables risque de conduire à son abandon au profit d’évaluations en cours de formation.