18 septembre 2011

Actualité

Heures de première chaire et majoration de service : Réaction du SNES- FSU au courrier du SNPDEN-UNSA

Dans un courrier récent à ses adhérents, le syndicat majoritaire (pour l’instant !) des chefs d’établissements, le SNPDEN-UNSA s’indigne du double langage de la Rectrice et accuse celle-ci de vouloir « Diviser pour mieux régner ».

Cependant, il refuse d’apporter une réponse syndicale commune avec les enseignants et donne même comme consigne à ses adhérents d’appliquer strictement la circulaire d’avril 2011 sous prétexte .... d’égalité de traitement entre les enseignants !!!

En effet, selon le SNPDEN-UNSA la rectrice dit avoir intégré la suppression des heures de première chaire et les majorations de service dans les dotations de rentrée dès janvier 2011 et en avoir aussitôt prévenu les chefs d’établissements. Or le CTA (comités techniques paritaire académique) qui a été consulté à ce moment n’a eu aucune information à ce sujet, ce qui voudrait dire que le rectorat a menti lors de ces instances. Par ailleurs des établissements n’appliquent pas la circulaire à la rentrée 2011, preuve que la dotation n’a pas été amputée de ces heures, comme le prétend le SNPDEN-UNSA.

Pour le SNPDEN-UNSA, la seule marque de solidarité des chefs d’établissement avec les enseignants est de se contenter de transmettre « avec diligence » les courriers des enseignants qui contesteraient leur service auprès du secrétariat général du rectorat.

La belle affaire ! Les courriers transmis par voie hiérarchique sont déjà la norme !

Le SNES-FSU rappelle

 que rien n’oblige les chefs d’établissement à croire les mensonges éhontés du rectorat (les documents donnés en janvier ne faisaient pas figurer ces nouvelles modalités de calcul ; les textes nationaux de référence restent bien les décrets de 50 et non une circulaire académique) ;

 qu’il a envoyé un courrier en mai à tous les syndicats de chefs d’établissement  afin de définir une riposte commune et de nature à respecter le principe d’un traitement égalitaire dans tous les établissements... dont il attend toujours la réponse !

Pour le SNES-FSU, une véritable marque de solidarité serait d’appeler au refus de toute application de la circulaire rectorale, véritable offensive contre des règles et des statuts nationaux

Pour le SNES-FSU la seule solution efficace doit être collective : c’est pourquoi il soutient et incite les collègues à réagir ensemble dans leurs établissements et à mener toute action pour faire respecter un droit acquis depuis 1950.

Des préavis de grève ont été déposés par la FSU et le SNES jusqu’à la fin du mois et la grève nationale du mardi 27 septembre sera un moment également important pour dénoncer cette nouvelle lecture des décrets !