La FSU tient à exprimer son inquiétude face à l’inéquité qui marque de plus en plus le débat sur le Projet de Traité Constitutionnel.
Des présidents d’Université (Aix en Provence, Paris IV..) refusent des salles à des réunions en faveur du non mais accueillent des meeting pour le oui (la Sorbonne par exemple). Une brochure, vantant le traité et financée par la Commission Européenne, est distribuée aux élèves de terminale dans les lycées avec l’accord du ministère alors que celui-ci a censuré un débat contradictoire dans la revue Textes et Documents pour la Classe.
Cela s’ajoute au constat que chacun peut faire du déséquilibre qui caractérise la plupart des grands médias, notamment audiovisuels, où la quasi totalité des chroniqueurs font campagne de façon unilatérale et où nombre de dossiers sont déséquilibrés ou tronqués.
La FSU considère que cette situation est préjudiciable au débat démocratique et va à l’encontre de l’aspiration que manifestent les citoyens à débattre, échanger les arguments, se forger une opinion.
Elle soutient les protestations qui se multiplient là dessus. Elle entend également se donner les moyens de faire valoir dans le débat ses arguments et les raisons de son profond désaccord avec le projet de traité.
Paris, le 4 mai 2005