Face aux nombreux dysfonctionnements, le Snes-FSU a réagi et a commencé à compiler les témoignages.
Témoignages :
"Convoquée aujourd’hui à 13h34 pour demain matin 9h , sans ordre de mission et pour des missions très obscures !
Ras le bol d’être traitée avec autant de mépris.
Cordialement"
"Bonjour,
Je me permets de vous contacter pour vous signaler un des nombreux problèmes de cette session du bac 2021.
J’ai reçu ce matin un message (de Mme ....) me convoquant à des réunions d’harmonisation et de pré-délibération (franchement, j’ignore de quoi il s’agit) à partir de demain 9h.
Or, autre que cette convocation intervient à la dernière minute (15h48 aujourd’hui), je suis déjà en mission de correction des copies jusqu’à demain 14h, délai « accordé » par la rectrice selon une déclaration par mail de notre inspecteur."
"Nous sommes plusieurs profs de Corot (Douai) a avoir reçu aujourd’hui un mail du rectorat nous annonçant une future convocation pour demain, à Watteau, Valenciennes. Convocation arrivée par mail 2h15 plus tard. "
"Avec des indications contradictoires sur la convocation : 8h vendredi et deux lignes plus bas écrit 9h vendredi (cas d’une collègue , avec de gros pb de garde d’enfant, dont une enfant handicapée qui prend un taxi à heure précise et ne peut pas rester seule, la collègue est convoquée demain matin aussi... ). "
" bonjour chères et chers collègues,
Dans ce contexte un peu fou de cette cuvée du bac 2021, l’information que vient de m’envoyer une collègue d’écogestion convoquée hier pour aujourd’hui mais surtout qui a reçu 114 convocations (oui oui) et pour des matières différentes. Ci joint un échantillon..."
"Bonjour aux collègues du SNES,
J’ai reçu hier à 18h une convocation Harmonisation Bac pour le lendemain 9h (aujourd’hui jeudi) et le vendredi (2 jours).
Je suis bien ennuyée et ne sais pas encore bien comment réagir comme il s’agit d’une obligation de service et parce que sur les 2 matinées des jours de convocation j’ai des rdv médicaux qui dans ce délai particulièrement sont impossibles à reporter.
Sauriez vous me conseiller pour justifier auprès du DEC ? Courrier de mon médecin spécialiste ? Autre ?
Bien à tous"
"En pièce jointe la capture d’écran de mes 114 convocations reçues ce matin et la convocation PDF qui va avec. C’est peu dire que tout ça est incompréhensible, surréaliste et même carrément grotesque.
Ce matin je me suis quand même rendue dans le lycée où j’étais convoquée ce matin pour une "harmonisation de masse" du contrôle continu dont l’objectif était sans nul doute de gonfler les notes des candidats. A notre arrivée, Santorin était en rade, on a donc utilisé 2 tableaux excel, pour vérifier que dans les 12 lycée du bassin, les moyennes par matière étaient du même niveau que celles de 2018 et 2019... On n’a pas rajouté de point vu qu’elles étaient nettement supérieures. Ca nous a pris 10 minutes, c’est tout. Encore un gros foutage de gueule quoi. De toute façon je n’aurais jamais accepté d’être complice de ce genre de bidouillage qui remet en cause le travail d’évaluation de collègues. Faut pas déconner.
Bref, je suis complètement désabusée par ce métier. Usée, dégoûtée, déprimée même.
J’espère que ça va s’arrêter tout ça parce qu’il y a clairement maltraitance institutionnelle et je ne suis pas la seule à être à bout.
Bon courage à tous !"
"Compte-rendu de profs du Centre de jury d’harmonisation et pré-délibération au Lycée Baudelaire (½ juillet 2021)
I Nous avons été reçus par 3 inspecteurs (2 de maths, 1 de musique) qui ont fait une petite présentation de notre mission du jour.
D’après les explications plus ou moins claires, nous avons compris ce que l’on attendait de nous. Il s’agissait de « comparer » par établissement et par matière les moyennes obtenues au Contrôle Continu en 2021 avec les « moyennes de contrôle continue » (sic) en 2018 et 2019. Le but est d’éviter des écarts trop importants entre ces 3 moyennes, et de remonter les moyennes d’au moins 0,5, 1 point ou plus si ces différences s ’avéraient trop grandes. Les deux inspectrices ont souligné à plusieurs reprises que nous étions là pou faire « de l’harmonisation de masse » ou de « l’harmonisation massée ».
Puis, on nous a projeté des tableaux Excel et quelques diagrammes sur des cas fictifs, non évolutifs. De toute évidence, et de manière même pas cachée, on nous enjoignait à remonter les moyennes. Aux nombreuses questions qui fusèrent, nombre de collègues se déclarant incapables de faire ce travail de statisticien, les réponses apportées furent lacunaires voire absentes. De plus, de nombreux collègues manifestèrent leur mécontentement et hostilité face à une tâche, ne relevant pas de nos compétences disciplinaires ni pédagogiques, et qui aurait pu être réalisée par un algorithme. D’autres pointèrent l’incohérence de la mission : en effet, comment comparer des choses incomparables, des moyennes obtenues en séries S, ES,L dans le cadre de l’ancien bac (moyennes de 2018 et 2019) et moyennes obtenues dans les spécialités ou le tronc commun du bac Blanquer !...
Nous les profs considérons que l’on nous a convoqués -au tout dernier moment- pour cautionner un système d’évaluation qui n’a plus aucun mien avec la réalité des élèves et des établissements. En effet, lors de cette année exceptionnelle, faut-il le rappeler, le Ministre a choisi de mettre en place le CC et seulement 2 épreuves terminales, dont l’une celle de philo, n’était pas une vraie évaluation finale. Or, ce CC a créé déjà de flagrantes inégalités entre les établissements. Pour continuer dans cette logique, on demande aux professeurs de réaliser une harmonisation supplémentaire visant à camoufler ces inégalités. Cette mission devait concerner aujourd’hui les Terminales et les Premières.
Demain vendredi, nous sommes sensés pré-délibérer (la délibération se fera on ne sait par qui) sur les élèves, au cas par cas, et sur la base des livrets scolaires.
Rappelons que tout ce processus se déroule avant l’oral de rattrapage.
Il est probable qu’il y ait de nouveau une harmonisation globale de la part des rectorats, statuant sur les moyennes des établissements.
De cette manière, les moyennes des élèves et celles des lycées sont déconnectées.
A quoi van correspondre le classement final des établissements ? Qui arbitrera ?
II Tout a failli être « parfait », si nous avions pou tous avoir accès , que ce soit sous forme papier ou numérique, aux listes des lycées et à leurs fameuses moyennes. Nous devions commencer ce travail en bi ou trinôme vers 10h30. Or, Santorin a refusé de collaborer, en restant bloqué ou en ne permettant aucune des actions demandés, certains lycées n’apparaissant pas sur les listes.
Grosse pagaille toute la matinée ! Certains bi/trinômes ont bien eu accès aux listes et aux lycées à évaluer, mais n’ont finalement rien pu valider sur le serveur Santorin. D’autres n’ont eu accès à rien du tout.
Après le déjeuner et près d’une heure de « flottement », on a demandé aux profs de valider sur papier les harmonisations qu’ils avaient pu faire grâce à Santorin sans pouvoir les valider informatiquement. Mais pour certains bi/trinômes, même cette dernière étape n’a pu être réalisée. Précisons que la plupart des collègues, ne se sentant pas des compétences particulières en la matière et refusant de prendre la responsabilité de cette tâche, avaient décidé de « ne rien changer du tout » aux moyennes qui apparaîtraient sur leur écran et de valider les choses en l’état, laissant à l’administration le soin de faire ce travail.
Notre conclusion : ce bac n’a plus rien de national ni d’équitable.
Le bac Blanquer est un bac local, opaque, surplombant et inégalitaire
Des professeurs (en colère) du Jury d’harmonisation et de pré délibération au Lycée Baudelaire Jeudi 1er juillet et vendredi 2 juillet"
"Bonjour,
hier soir, comme tout le monde, j’ai découvert une convocation pour aller délibérer à Boulogne (140 km).
Je suis donc partie ce matin, mais sans me presser, car je ne vais pas mettre ma vie en danger pour des personnes qui ne nous respectent pas en nous convoquant si tard ! Je suis arrivée à 9h20 (convocation 9h)... même pas en retard, puisque les vices présidentes étaient en visio.
Lorsque l’appel a été fait, il manquait presque la moitié des jurys et nous avons découvert qu’environ 6 personnes n’étaient pas en STMS (ils étaient en STI, math, et autres disciplines...).
Nous avons commencé la réunion où l’on nous a expliqué qu’il fallait aujourd’hui comparer les moyennes des établissement par rapport aux autres années, et rajouter des points s’il y avait un trop gros décalage.
Une fois l’explication terminée, l’inspectrice a fait savoir, par l’intermédiaire d’une des 2 vice présidente que les collègues non STMS pouvaient repartir chez eux s’ils le désiraient. Il s’agissait d’une erreur. Les collègues ayant fait le déplacement ont décidé de rester pour nous aider.
Nous avons ensuite dû trouver un ordinateur et en avons changé plusieurs fois. Lorsque nous en avons enfin trouvé un, nous avons appris que :
1. il ne fallait pas utiliser les données de 1re comme il était convenu au départ.
2. Santorin ne fonctionnait plus, il fallait donc tout écrire sur une feuille.
Bref, nous avons effectué le travail (en moyenne, sur l’ensemble des jurys, on a mis maxi 1 point sur 1 ou 2 matières)... qui nous a pris environ 5 à 10 minutes en tout et pour tout !!!
Bilan de la 1/2 journée : 280 km, 4 h de route pour 5 à 10 minutes de travail ! Et demain on revient !!
J’oubliais, le rectorat a demandé à tous les CE d’ouvrir la restauration scolaire et d’offrir un repas aux jurys (payé par le rectorat, mais la CE n’a pas l’air convaincue). Cela n’a apparemment pas été simple puisqu’il a fallu demander au chef cuisine de tout remettre en fonctionnement, et de réapprovisionner le restaurant scolaire !
Et on remet ça demain !!! Et probablement la semaine prochaine pour les oraux, mais on sera sûrement convoqués la veille au soir !!!
Merci l’éducation nationale !"
"j’ai été convoqué hier soir à 20h41 pour venir aux délibérations à 9 h aujourd’hui, à Condé sur Escaut j’ai vu ce matin cette convocation je ne me suis pas rendu, plusieurs appels du lycée, au final, la direction me dit seulement 9 personnes sur 24 étaient présentes, j’ai signalé que je ne serai pas présent à ces épreuves.
Des pratiques anormales"
" Madame, Monsieur,
J’ai reçu aujourd’hui vers 13h15 un appel de mon chef d’établissement, me demandant de m rendre au centre de correction du DNB ( collège Martha Desrumaux à Lille ) pour 14h, afin de remplacer une collègue de français qui ne s’est pas présentée le matin même.
Prise de court, devant m’occuper de mes enfants ce jour-là, je n’ai pas pu me rendre immédiatement au centre de correction.
En effet, je me suis organisée selon mon emploi du temps prévu pour la semaine, n’étant pas convoquée pour les corrections cette année.
Mon principal m’a alors fait parvenir une convocation par mail pour le lendemain matin ( vendredi 2juillet ).
Cette convocation indique 135 copies à corriger (45 rédactions, 45 dictées, 45 questions sur le texte), ce qui nécessite normalement 2 journées de correction.
Je n’en aurai qu’une seule.Je m’étonne de ne pas avoir été prévenue plus tôt,que ce soit pour corriger ou pour m’avertir que j’étais susceptible de remplacer un(e) collègue absent(e).
J’aurais alors pris mes dispositions.Il me semble inadmissible d’être prévenue à 13h15 pour le jour même, alors que la réunion d’harmonisation a déjà eu lieu. Cette situation me semble irrespectueuse envers mon travail mais également envers les candidats, qui, si je dois effectivement corriger 135 copies en quelques heures ( cela fait 3 minutes par copie pour une journée de 7h ), se verront forcément corrigés sommairement.
Je vous prie de croire à mon engagement sincère pou rle service public d’éducation, que je regrette de devoir effectuer dans de telles conditions.
Salutations respectueuses,"
"Salut à tous,
quelques nouvelles du bac français.. On a reçu un un mail officiel indiquant le report de la date des corrections au 6 /07.
Je me demande si ce report (outre la pression mise par le snes) n’a pas été accepté au vu des problèmes techniques. Sur le forum santorin, les collègues tentent d’avoir des réponses aux problèmes techniques (copies mal scannées, copies à 90e qu’on ne peut retourner, copies de bac général avec bac techno, copies avec noms d’élèves). Beaucoup demandent ce qu’ils doivent faire, puisque le service technique ne répond pas. Parfois, le problème est censé être réglé mais la copie n’apparaît plus. (J’ai fait plein de captures d’écran des problèmes.). Le lot de copies ne peut être verrouillé tant que le problème persiste.
Certains disent avoir reçu 10 copies supplémentaires...
Le pire maintenant (pour moi , à qui il reste 20 copies sur les 127 ...) est le message que je découvre ce matin :
"Chers collègues, des appréciations ayant disparu pour une collègue, je vous invite à copier, télécharger les pages d’accueil comportant notes et appréciations par lot de 10 ou à faire une capture d’écran. On ne sait jamais.
À la place de "télécharger", lire "enregistrer".
Pour pallier aux problèmes techniques, on nous demande de conserver notre travail de correction en dehors du serveur... Je dis "on" car sur le forum, c’est assez opaque. Des coordo répercutent des demandes (on ne sait de qui elle émane), pour ouvrir les lots , pour commencer à rentrer les notes (pour ceux qui travaillent en ayant téléchargé les copies).
bonne journée"
"chronique des délibérations du 1er juillet
Bonjour,
Un petit récit,qui doit ressembler à d’autres en d’autres endroits.Ce matin à Watteau, Valenciennes, un IPR de philo était là, un de math était attendu à sa place mais apparemment, il y a eu un changement de
dernière minute.
Nous avons commencé en retard, l’IPR était au téléphone avec le rectorat. Le proviseur-adjoint nous a expliqué qu’un fichier aurait dû arriver de façon sécurisé et qu’il n’était pas arriver donc il avait était envoyé par mail "normal" le matin.
L’IPR a parlé assez longuement de ce qu’on devait faire. Essayer que les élèves de cette année aient les mêmes chances que ceux de 2018 ou 2019 d’avoir le bac. Nous devions regarder les moyennes de ces deux années en HG, LVA, LVB et EPS et relever ou abaisser les moyennes quand les écarts étaient supérieurs à 0.5 point. L’IPR nous a bien dit qu’il était possible de baisser les notes mais pas forcément souhaitable de le faire car les élèves les connaissaient.
Le hic est quelle moyenne prendre, celle de ES, de S, de L ? Sans les effectifs, impossible de la calculer. L’IPR nous explique qu’on prend une fourchette ! Les notes moyennes sont entre 12 et 15, si la moyenne de cette année est dedans, c’est bon. Alors le 0,5 point ??
Et si la moyenne était supérieure durant l’année à la note du bac pour certaines séries et le contraire pour d’autres dans un même établissement ? On a eu le cas.
Par ailleurs, je comprends que ce ne soit pas l’IPR de math qui soit venu, il aurait peut-être été mal à l’aise qu’on ne prenne comme indicateur que la moyenne sans écart-type, ou qu’on ne tienne pas compte de la médiane, des quartiles...
On nous a donné le nom des lycées mais ils ne figuraient pas dans le fichier, et ce n’était pas non plus le RNE mais un autre numéro pour qu’on ne puisse pas les identifier ! (Pourquoi nous donner les noms, alors ?).
Premier bahut : introuvable. C’est le proviseur-adjoint qui a trouvé pourquoi : c’est un bahut privé, ils n’ont pas remonté les notes !!!
On a eu les effectifs dans le fichier, donc on pouvait calculer mais, il aurait fallu créer un fichier avec un tableur, coder la formule, comparer à la note de cette année (donnée dans un autre fichier). Quand j’ai vu ça, je me suis énervée : ce genre de travail peut se faire de façon automatique.
Finalement, on a fait ça à la louche et... on a rien changé ! Pour un des lycées, pourtant, il y avait deux matières où les notes étaient meilleures pendant l’année de 1 à 2 points.
Vers 11h15, nous attendions... Vers midi, on nous a dit que les notes de premières n’avaient pas été remontées ou qu’on n’y avait pas encore accès et que ça pourrait durer donc on nous a dit de rentrer. Nous verrons demain !
Lundi, une partie d’entre nous devrait délibérer, les présidents de jury... sauf que... nous ne savons pas qui c’est, ce n’était pas indiqué sur nos convocations. Le saurons-nous dimanche 4 ? ou lundi 5 au matin ?
Points positifs : la proviseure et son adjoint étaient très agréables, nous avons été bien accueillis, ils sont aussi désolés que nous de la situation (et il est probable que l’IPR aussi, il s’attendait à devoir corriger demain des copies...vu qu’il manquait 2000 notes ce matin), ça s’est donc passé dans la bonne humeur. Je nous ai trouvés bien gentils et polis aussi.
Il parait que ce sont des nouveaux à la DEC. Ils n’ont peut-être pas été formés, nous ne les épargnons pas dans nos mails en réponse à nos convocations. Ils sont peut-être aussi à plaindre que nous.
La proviseure pensait comme nous qu’on nous tient parce que nous tenons à nos élèves, au bac et que même convoqués comme ça, nous sommes venus, même celle qui était rentrée hier soir à 19h après avoir fait passer 100 élèves en français.
Nous étions un petit paquet de Corot (8 ou 9) + au moins deux autres collègues du douaisis dans la salle. Nous nous sommes demandés pourquoi, pour parler du bassin de Valenciennes, il fallait absolument être à Valenciennes, si nous n’aurions pas pu faire ça ailleurs, genre près de chez nous... Et les collègues de Watteau envoyés à Maubeuge, chez eux aussi...
Bonne fin d’année, dans la joie et la bonne humeur !"
"Convoqué à des pseudo sous-jurys où on a tenté de nous expliquer comment manipuler les notes de contrôle continu. On n’y comprend rien, sauf qu’on veut nous faire porter le chapeau des saloperies de l’institution puisque nous sommes des jurys « souverains ». Grand énervement, ça gueule. Inspecteurs qui n’essaient même pas de faire semblant. On m’attribue le code informatique d’une boîte privée à « valoriser » : code inconnu. Personne n’a regardé les tableaux Excel qu’on nous a proposés pour attendre le déblocage de Santorin. Collègues résolus à ne rien changer aux moyennes des élèves. Santorin toujours bloqué à 13h25. Je me tire. Ce que les profs auraient tous dû faire.
Demain, j’y vais jusque midi puis je cours prendre mon train. Je reviens lundi pour repartir mercredi 7. En vacances. Mais l’administration aura entre-temps obtenu un bac de grande cuvée. C’est toute la profession qui se fait cracher au visage. Mais il faut croire qu’elle aime ça.
À plus. "