20 janvier 2022

Le Snes-FSU dans l’Académie

Rentrée 2022 : le Snes, avec la FSU, boycotte le Comité Technique Académique

Rentrée 2022 : le Snes, avec la FSU, boycotte le Comité Technique Académique

Le Snes et la FSU ont boycotté, avec l’intersyndicale, le comité technique académique présidé par la rectrice : un geste fort pour dénoncer les 89 suppressions d’emplois prévues à la rentrée dans les collèges et lycées … record de France !
Les Conseils d’administration ne pourront pas se tenir avant le 26 janvier en lycée. Pour les collèges, pas avant le comité départemental qui aura lieu le 28 janvier.

La déclaration lue en présence de la rectrice de l’académie de Lille.

« Les représentants des organisations syndicales de l’Éducation au complet (FSU, Sgen-Cfdt, SNALC, UNSA-éducation) ont décidé unanimement de boycotter le CTA du jeudi 20 janvier 2022.
Elles entendent en effet dénoncer :
 la gestion sanitaire de la pandémie depuis 20 mois qui épuise les personnels et met la sécurité de ces derniers et des élèves en danger. Les annonces du jeudi 13 janvier suite à la mobilisation exceptionnelle, même si elles amorcent un changement de ton, restent très insuffisantes : les masques chirurgicaux promis ne sont pas disponibles, la fourniture de capteurs de CO2 reste toujours un angle mort alors que c’est un élément crucial de la lutte contre la pandémie, les protocoles sont toujours insuffisants pour sécuriser les écoles et les établissements que nous voulons garder ouverts.
 les annonces hors sol quant aux remplacements : le nombre de recrutement d’AED prévus correspond à 0,14 AED par établissement, les recrutements de contractuels risquent fort de rester lettre morte faute de postulants, le recours aux listes complémentaires dans le 1er degré reste très flou.... et surtout pendant la crise, les suppressions de postes continuent dans le second degré !
 le projet de loi 3DS qui instaure l’autorité fonctionnelle de la collectivité territoriale de rattachement sur les adjoint.e.s gestionnaires des établissements et met en danger le fonctionnement des EPLE.
Elles exigent UN PLAN D’URGENCE POUR L’EDUCATION :
- sur le plan sanitaire : des masques gratuits pour les élèves, des FFP2 pour les personnels qui le souhaitent, des capteurs de CO2 partout.
- l’annulation des suppressions de postes et des moyens à hauteur des besoins pour toutes les catégories de personnels (enseignants, CPE, PSYen, CPE, AED, personnels infirmiers et sociaux)
-le retrait l’article 41 du projet de loi 3 DS »