Monsieur le Recteur, Monsieur le Directeur de l’ESPE,

les élections ESPE viennent de se dérouler et cette fois encore, elles s’illustrent par la très faible participation (2,35 %). Ce qui diffère cette année, ce sont les nombreux dysfonctionnements qui nous ont été signalés et qui ont même empêché des électeurs - d’autant plus motivés qu’ils étaient eux-mêmes candidats - de voter pour leur liste :

 électeurs disposant d’une carte d’étudiants et suivant des cours à l’ESPE depuis septembre, mais non inscrits sur les listes électorales (il y avait possibilité de remplir un formulaire jusqu’au jour du scrutin inclus, mais est-il normal d’avoir à le faire alors qu’on est inscrit et présent à l’ESPE ?).

 Malgré les demandes faites lors des réunions de préparation, les formateurs n’ont pas sensibilisé ou même informé les stagiaires de la possibilité qu’ils avaient d’élire leurs représentants.

 Aucune indication sur les lieux de vote hormis une adresse très générale qui correspondait à l’adresse administrative de l’université ou de l’ESPE. Ainsi, une candidate qui voulait absolument voter a mis une demie heure à Arras pour découvrir que le scrutin se déroulait à l’amphi Derisbourg. Comment penser que les autres stagiaires, peu sensibilisés au scrutin en dehors de la campagne numérique, auront fait le même effort ?

 Des stagiaires étaient en formation à l’ESPE de Villeneuve d’Ascq où il y avait un bureau de vote. On leur a pourtant dit qu’ils ne pouvaient pas y voter et qu’ils devaient se rendre à l’université, après leur formation, sachant que ladite formation s’interrompait à 16 h 30, soit ½ h après la fermeture du scrutin

Comment s’étonner dès lors que seuls 119 étudiants et stagiaires sur les plus de 5 000 inscrits aient pu voter ? Ce scrutin s’est révélé une gabegie de temps et de moyens et nous nous interrogeons sur notre participation lors des prochaines échéances électorales à ce qui est devenu une mascarade démocratique.