15 mai 2008 :
provocation présidentielle pour toute réponse
Au soir d’une journée où les personnels ont fortement exprimé aux côtés des lycéens des exigences pour un service public de qualité, pour la réussite des jeunes, le Président de la république, qui avec son gouvernement porte la responsabilité de la situation actuelle, répond par une provocation.
Il évoque pour un futur indéterminé une revalorisation de la condition enseignante, et ne dit rien sur le rétablissement des postes pour la rentrée.
Par contre, il annonce le dépôt d’un projet de loi avant l’été, visant, sous couvert d’accueil des élèves, à restreindre l’exercice du droit de grève dans l’éducation. Les professeurs auraient l’obligation de se déclarer grévistes 48h à l’avance et les communes, celle d’organiser un service d’accueil des élèves.
Le SNES dénonce cette provocation et appelle les personnels à réagir ; il prend contact avec les autres syndicats de la FSU et au delà pour examiner les conditions d’une action unitaire.
Une participation massive à la manifestation nationale du dimanche 18 mai constituera aussi une réponse à cette provocation.
Paris, le 15 mai 2008 – 20 heures