Juste avant les vacances d’hiver, les enseignants en lycée ont reçu le traditionnel listing annonciateur des examens de fin d’année scolaire.
Ce listing recense tous ceux qui sont susceptibles de faire passer les épreuves du baccalauréat.
Jusque là, rien de neuf sous le soleil du Nord, tout va bien.
Mais … le rectorat de Lille y a adjoint cette année une « charte de déontologie » que chaque professeur est invité à signer.
Le SNES-FSU est évidemment immédiatement intervenu auprès des autorités académiques : comment comprendre cette nouveauté ? Pourquoi maintenant ? La déontologie n’est-elle pas intrinsèque au statut des fonctionnaires qui n’ont pas attendu, depuis 1945, une éventuelle "charte" pour exercer pleinement leur professionnalité au quotidien comme lors des examens, et d’autant plus depuis que la réforme du CAPES en 2010 l’a réaffirmé par une nouvelle épreuve destinée à évaluer les candidats sur leur capacité future à agir de manière « éthique et responsable » ?
Et, au final, à quoi nous expose de ne pas signer cette charte ? A être exempté-e de baccalauréat ? Chiche !
A suivre dans l’édito du bulletin académique disponible début mars