Alors que le gouvernement annonce un supplément de rentrées fiscales de 5 milliards d’euros, les prévisions budgétaires pour l’année 2007 ne bougent pas ! Austérité, suppressions de postes et maintien des recrutements à un niveau bas sont au programme.
Dans l’académie, chacun peut constater les dégâts causés par les suppressions précédentes : classes surchargées, enseignement et options qui sont de plus en plus mal assurées, et toutes ces heures qui disparaissent alors qu’elles permettaient une remédiation.
Cette rentrée, ce sont aussi des chômeurs toujours plus nombreux, et la précarité des vacataires et contractuels qui voient se fermer la perspective des concours internes et des CDI.
Ce sont les mensonges d’un ministre qui vante son plan ambition réussite, alors qu’y sont nommés des collègues non volontaires, peu expérimentés, pour remplacer des collègues dont le poste a été supprimé l’an dernier.
Cette rentrée, c’est toujours plus de déréglementation pour les TZR, dont la situation préfigure celle de tous les titulaires (de plus en plus nombreux à connaître les services partagés !)
Enfin ce sont les « innovations » dérisoires et dangereuses, avec un conseil pédagogique, nommé par le chef d’établissement qui privera les collègues de tout espace de liberté pédagogique (Conseils d’enseignements, commissions permanentes et CA où siègent des élus), et la note de vie scolaire, dont on attend qu’elle ramène magiquement l’ordre en instaurant les bons points et les bonnets d’âne, et en réduisant d’autant la place des enseignements dans l’évaluation de l’élève.
Qu’en sera-t-il demain avec un budget en chute libre si nous laissons faire ? Heures de labo, heures de premières chaires, heures d’enseignement sont dans le collimateur pour l’an prochain.
Si le budget est voté, la contestation perdurera, mais il est toujours difficile d’obtenir des rallonges.
C’est aujourd’hui qu’il faut dire au gouvernement que l’école n’est pas un argument électoralistes, et que les fonctionnaires ne sont pas les victimes sacrifiées au libéralisme.
Nous voulons un autre budget pour l’école, pour nos métiers, pour nos salaires et nos pensions.
Notre grève s’inscrit dans des actions déjà réalisées depuis la rentrée, et elle se poursuivra si le gouvernement n’entame pas des discussions sérieuses. Dans cette rentrée difficile pour tous, l’action des personnels de l’EN est la première. Il faut en faire un grand moment de lutte, susceptibles d’en entraîner d’autres !
ENSEMBLE LE 28 : GREVE ET MANIFESTATION A LILLE 14H 30 PORTE DE PARIS
RESF : Nos élèves sont menacés !
Urgent. Changement de date pour la réunion de Lille
Elèves sans papiers, ne laissons pas faire !
•Rassemblement mercredi 27 septembre à 16h00 Grand’place à l’appel du Réseau et de l’intersyndicale de l’Education.
•Réunion du RESF jeudi 28 septembre à 18h00 (après la manif) au local de Solidaires 84, rue de Cambrai