30 avril 2007

Les personnels

Epreuves de LV en STG : le recteur de Lille répond au SNES

Epreuves de LV en STG : le recteur de Lille répond au SNES

Suite au courrier envoyé par le S3, le recteur répond sur l’organisation des épreuves de LV en STG.

On notera qu’il ne répond pas à notre demande d’une autre organisation de l’examen (qui existe dans d’autres académies), qu’il réaffirme le caractère de cette épreuve en cours de formation, excluant toute indemnisation. Derrière cela se cache donc également la volonté d’imposer aux personnels un nouveau travail gratuit et d’entériner peu à peu la transformation du bac par l’augmentation du poids du contrôle local.

Dès le mois de mai 2006, le SNES a lancé une première pétition sur la nouvelle épreuve en STG.

Au mois de janvier 2007, il a lancé un « appel des enseignants de langues vivantes » (téléchargeable sur le site distribué dans la manif nationale du 20 janvier.

Cet appel était accompagné d’une pétition publiée dans l’US 647 du 29 janvier 2007 et mise en ligne à la une du site

Le SNES appelle les collègues de LV à protester auprès du recteur, à agir et à relancer la signature des textes mentionnés ci-dessus.

Le SNES national a décidé de relancer la pétition pour la défense du bac. A chacun d’entre nous de la diffuser largement. Au moment où un nouveau gouvernement se met en place, il est important de défendre notre conception de cette épreuve et son caractère de diplôme national, gravement menacé par l’introduction toujours plus massive du contrôle continu.

Lille, le 12 avril 2007

Monsieur le Secrétaire Académique,

Par courrier en date du 3 avril 2007, vous avez bien voulu attirer mon attention sur les conditions dans lesquelles s’organisent les épreuves de langues vivantes des classes de STG (Sciences et Technologies de la Gestion).

Conformément à l’arrêté du 2 novembre 2006 relatif aux épreuves du baccalauréat technologique - série STG pour la session 2007, les épreuves orales de langue vivante 1 et de langue vivante 2 sont organisées, d’une manière générale, sous la forme d’un contrôle en cours de formation.

Elles ont donc lieu, pour les candidats scolaires des établissements d’enseignement publics et privés sous contrat, dans le cadre habituel de formation de l’élève.

En conséquence ces épreuves sont organisées sous la responsabilité du chef d’établissement, avec la participation de son équipe enseignante dans les conditions prévues par les textes (cf. BO n° 45 du 7 décembre 2006). Toutefois, lorsque le candidat choisit pour l’examen une langue qui ne correspond pas à un enseignement suivi dans son établissement, l’évaluation de l’expression orale prend la forme d’une épreuve ponctuelle organisée par mes services.

Tout autre mode d’organisation contreviendrait aux instructions expresses des services ministériels, lesquelles doivent s’appliquer partout de la même façon.

Je suis donc au regret de ne pouvoir donner suite à votre requête et vous prie de croire, Monsieur le Secrétaire Académique, en l’assurance de ma considération distinguée.

Bernard DUBREUIL