Dans les différents Centres de l’IUFM certaines activités qui ne relèvent pas des plans de formation, permettent de développer des activités culturelles encadrées de niveau professionnel : celles ci, non seulement, créent une vie culturelle à l’intérieur du Centre mais contribuent aussi, et de manière non négligeable, à la formation des étudiants et des stagiaires.
Or ces activités (dites « hors plan » depuis 2002), sont directement menacées fautes de moyens spécifiques et de rémunérations pour les intervenants, en effet :
– Jusqu’en 2002 ces heures pouvaient être rémunérées jusqu’à concurrence d’un nombre d’heures définis. Ces heures étaient attribuées par la Direction de l’IUFM sans toucher au moyen du Centre.
Or nous apprenons en novembre 2003 (centre de Lille) que pour l’année 2003-2004 ces moyens seront à prendre sur ceux du Centre ! Donc sur les moyens normalement alloués aux plans de formation qui, eux-mêmes, manquent de moyens... (à noter que pour cette année les plans sont déjà faits !...).
Il semble d’ailleurs (l’information est à vérifier) qu’en fin d’année scolaire 2002 -03 les centres ont déjà du prendre sur leur enveloppe pour payer ces activités.
– De plus ces heures sont coefficientées : 0,75 voire 0,50 selon le type d’activité. Cf. page 1 de la ‘’circulaire’’ : les ateliers « hors plan » à l’IUFM, vie scolaire . extrait :
« Les coefficients affectés à l’animation de ces ateliers sont les suivants :
- chorale et activité physique : 1h30 de pratique pour 1h de service
- autres ateliers : 1h de pratique pour 0,50h de service »
Ce qui veut dire payés au trois quarts ou à moitié du temps passé en présence des participants. Ce qui constitue de fait une dévalorisation du travail effectué !
Ce qui pose les questions suivantes :
Veut-on vraiment d’une « vie culturelle » dans les Centres ? (comme l’affirme la Direction). Si oui, avec quels moyens ? A quel niveau de qualité ?
Nous posons aussi la question de la manière dont ces changements s’opèrent ...
Ce que nous pensons :
Nous pensons que ces mesures permettent d’économiser des heures au détriment des formateurs et de la vie culturelle des Centres donc des stagiaires en formation.
Nous pensons que les intervenants doivent être de (vrais ? ! ) professionnels, payés comme des professionnels à des tarifs professionnels : pour nous 1heure ‘’HTD’’ = 1 heure faite.
Nous tenons à dire que si une activité ne présente pas d’intérêt la réponse est simple il n’y a pas lieu de la faire et dans ce cas qui en décide ? Que certaines activités ne peuvent se faire qu’avec des effectifs réduits et que ce n’est pas pour autant un critère qui autorise à sous payer l’intervenant, bien au contraire nous connaissons tous des exemples d’actes professionnels qui se font en face à face ou en tout petit nombre et qui réclament un haut niveau de compétence.
Nous pensons que des moyens spécifiques doivent y être consacrés.
Remarque : L’an dernier des collègues ont déjà exprimés leur opinion et leur opposition à ce sujet auprès de la Direction, leur courrier est resté sans réponse.
Ce que nous demandons :
Que ces activités soient reconnues comme contribuant effectivement à la vie culturelle des centres et à la formation professionnelle des étudiants et des stagiaires.
Qu’elles soient encadrées par des professionnels de la formation des maîtres.
Que ces heures soient rétribuées au Q = 1 en HTD.