Cette prime est accordée à tous les enseignants travaillant dans le supérieur. Les personnels non enseignants ne peuvent la percevoir. (D’où la grave menace pour les PRCE Documentaliste).
Ces dernières années plusieurs collègues ont eu leur prime supprimée, le motif invoqué par la direction étant que l’enseignant n’a pas assuré son maxima de service et que c’est de sa responsabilité s’il ne l’a pas assuré. Cette mesure est donc de fait une sanction.
Nous constatons que cette suppression de prime devient plus fréquente avec la nouvelle direction.
Ce qui pose les questions suivantes :
Sur quelle(s) base(s) est établie la responsabilité de l’enseignant alors que c’est à l’IUFM d’établir le Service de cet enseignant ?
Est-il normal d’utiliser un tel moyen pour sanctionner un enseignant qui n’assure pas son service (en supposant qu’il y ait effectivement une faute à sanctionner) ?
Comment la Direction prend-elle en compte les fluctuations importantes de services pour les formateurs qui sont impliqués dans les secteurs de la FC ou de la FI optionnelle dans les quels de très nombreuses formations prévues peuvent ne pas avoir lieu (outre l’insécurité engendrée par cet état de chose, le formateur se retrouve seul à gérer ce genre de problème ! ).
Comment la Direction justifie-t-elle le fait que cette année, au centre de Lille, au 12 février, les VS ne sont toujours pas données aux formateurs ?
Ce que nous pensons :
Que la Direction n’est pas capable de traiter les éventuels manquements au service et qu’elle utilise, après coup, ce moyen pour « punir ».
Que sous couvert d’une « bonne gestion de l’argent public », elle utilise la menace de suppression de prime comme moyen pour faire peur. Ce qui crée un climat de suspicion des plus malsains !
Que ce n’est pas au formateur de « démarcher » pour trouver du travail ... qu’il ne faut pas confondre avec le fait qu’ un formateur est amené à intervenir dans différents secteurs de la formation initiale et continue voire dans des champs nouveaux de la formation (comme le « transversal), cette polyvalence qui lui a été demandé devient maintenant un handicap.
Ce que nous demandons :
Que la VS de chacun soit remise en tout début d’année et qu’elle soit l’objet d’un échange entre l’administration et l’enseignant durant la période d’ajustement : ceci pour tenir compte des contraintes spécifiques au métier d’ enseignant-formateur d’un IUFM [cf. texte 6].
Que l’administration reconnaisse et assume ses responsabilités : lorsque des formations prévues au service se trouvent annulées de son fait prévoir une indemnisation de l’enseignant (et évidemment : non retrait de la prime).