Dans les années 90, les Inconnus avaient écrit un sketch sur la manière de différencier le bon chasseur du mauvais chasseur. Le gouvernement a décidé d’en faire une suite mais cette fois-ci sur la manière de trier le bon réfugié du mauvais.
Si la situation n’était pas tragique pour des milliers de personnes on pourrait en rire mais malheureusement elle l’est.
Les réfugiés ukrainiens qui fuient la guerre peuvent bénéficier d’aides, d’hébergements, de transports gratuits. C’est normal, c’est la moindre des choses que le gouvernement français leur viennent en aide même s’il pourrait encore faire plus.
Ce qui est dérangeant ce sont certains propos laissant entendre qu’il y aurait de « bons réfugiés », comme si les autres ne l’étaient pas. Ce qui est encore plus dérangeant, c’est que la mobilisation affichée par le gouvernement au profit des réfugiés ukrainiens ne soit pas appliquée aux autres réfugiés d’Ethiopie, d’Érythrée, d’Afghanistan, du Pakistan, Kurdes, Irakiens... Eux aussi fuient la guerre et la misère !

Ce « deux poids, deux mesures » est choquant et révoltant.
A Calais, la différence de traitement entre les réfugiés ukrainiens et les autres choquent les associations alors que la mairie et la préfecture interdisent d’organiser des points de distribution de repas ou de vêtements pour les réfugiés qui sont régulièrement traqués par la police.