Lors de l’audience du 29 mars, la délégation SNES-FSU avait demandé que pour le Bac L les collègues ne soient pas à la fois d’oral et de correction d’écrit (les épreuves se déroulant du 24 au 28 juin). Il nous avait été répondu que le rectorat aviserait en fonction du vivier d’enseignants disponibles.
Cette semaine, le rectorat nous a informés que les collègues convoqués pour les épreuves orales ne seront pas d’écrit. Cette petite avancée n’est pas négligeable car il n’y aura pas la charge supplémentaire pour l’examen des L d’être à la fois d’écrit et d’oraux. Ce qui est d’autant plus appréciable vu la surcharge de travail qu’a représenté le nouveau bac LV.
Quant au temps pour prendre connaissance des supports et préparer la phase d’entretien avec les candidat-es, l’examinateur disposera du même temps de préparation que l’élève.
Dans d’autres académies, les examinateurs pourront prendre connaissance des différents supports avant même la passation des épreuves comme pour les épreuves orales de français, ce qui montre l’improvisation qui prévaut dans le cadre du bac 2013 et l’absence de cadrage national voulue par le ministère.
S’agissant des épreuves écrites, nous étions intervenus sur l’absence d’annales zéro. Le courrier du Recteur se contente de renvoyer aux sujets tombés à Pondichéry au mois d’avril pour solde de tout compte, ce qui n’est pas acceptable !
Pour le retour à des épreuves nationales terminales en langues vivantes, pour une remise à plat globale des conditions de passation des épreuves et des grilles d’évaluation pour toutes les séries du baccalauréat, signons massivement la pétition intersyndicale : http://www.lv-bac-urgence.net/?petition=3/ et participons massivement au
Conseil Syndical du 5 juin au lycée Montebello de Lille
et à la
manifestation à 14h devant le Rectorat de Lille.
Tract à diffuser largement