Les professeurs du collège « Gérard Philipe » refusent de se porter volontaires et d’accepter un quelconque protocole d’accord visant à assurer les remplacements de courte durée (i.e.inférieure ou égale à deux semaines.
Ils motivent leur refus ainsi :
- Alors que le chômage est reconnu comme étant le fléau national, alors que des milliers de postes ont été supprimés dans l’Education Nationale et que l’on s’apprête à en supprimer encore, alors que la disparition des MI/SE qui palliaient justement ces courtes absences - est en voie d’achèvement : la durée de notre temps de travail est allongée...
Il nous est impossible de cautionner cela !
Et ils souhaitent interpeller l’autorité de tutelle sur le danger suivant :
– Nous assurons quasiment tous des temps de travail au delà de nos obligations légales statutaires dans l’intérêt du service, dans l’intérêt de nos élèves, et particulièrement dans le cadre d’une pédagogie diversifiée, d’un collège ouvert sur le monde, de l’accès aux technologie de l’information & de la communication, de voyage et séjours culturels et linguistiques...
Si nous devons tomber sous le coup des réquisitions, si notre temps de travail doit être alourdi et nos services désorganisés, nous ne pourrons plus assumer la moindre de ces tâches dans l’établissement !
Conseil d’administration du mardi 27 septembre 2005.