15 avril 2018

Actualité

Pas de vacances pour les mobilisations : grève le 19 avril, RDV à 14H30 Place aux Bleuets !

Pas de vacances pour les mobilisations : grève le 19 avril, RDV à 14H30 (…)

Le 19 Avril, la lutte continue ! :
 pour la défense du bac et du lycée,
 pour que le bac soit le seul mode de sélection pour entrer à la fac,
 pour des CIO répondant aux besoins des usagers, pas du MEDEF et des régions.

Mobilisation des cheminots, des postiers, des éboueurs, des salariés de l’énergie… À cela s’ajoute dans les universités la mobilisation des étudiants face à la généralisation de la sélection et à l’annonce d’une réforme de la licence qui verrait les horaires d’enseignement diminuer et les frais d’inscription augmenter.

Côté éducation, les nouvelles sont alarmantes :

 la réforme du lycée qui est en cours pour une application à la rentrée 2019 renforcerait encore l’autonomie des établissements, mettrait en cause la voie technologique, dénaturerait les disciplines et se traduirait par une perte d’horaires d’enseignement pour les élèves et la suppression à terme d’environ 7 000 postes (à lire ici),

 le gouvernement a décidé la fermeture des CIO et la vente à la découpe de l’orientation scolaire (A lire ici),

 les chiffes des effectifs sont tombés : la hausse est confirmée en collège à la rentrée prochaine (+ 36 000 élèves), et comme les moyens n’ont pas été donnés en conséquence, les conditions de travail vont continuer de se dégrader.

Dans la Fonction publique, après les premières mesures de gel de la valeur du point, de report de la revalorisation PPCR et de rétablissement d’un jour de carence, le gouvernement entend remettre en cause le statut : en savoir plus ici.

Pour toutes ces raisons, le SNES-FSU a décidé la semaine dernière à la clôture de son congrès de Rennes d’un plan d’action.

Nous appelons en particulier à se mettre en grève dans l’éducation selon les zones : les 19 avril et 3 mai, et à poursuivre ce mouvement dans l’action Fonction publique dont la date précise sera bientôt connue.

Face à un gouvernement qui détricote sans complexe l’État social, nous devons plus que jamais agir collectivement et avec détermination et contribuer ainsi à amplifier le mouvement social qui se construit. La mobilisation de chacun-e compte !